Juriste de double formation, historien, docteur en droit et avocat spécialisé dans le droit de la propriété industrielle et intellectuelle, Olivier Baustian est un expert renommé des relations franco-allemandes sous les deux Empires. Conférencier, il publie régulièrement les résultats de ses recherches historiques dans la presse napoléonienne.
Le royaume de Westphalie et le système continental 1807-1813. Avant-garde de l’Empire français ou allié malgré lui ?
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- Nombre de pages370
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.568 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-37999-100-4
- EAN9782379991004
- Date de parution20/06/2024
- CollectionKronos
- ÉditeurSPM-Lettrage
- PréfacierPierre Branda
Résumé
Le royaume de Westphalie, Etat éphémère créé par Napoléon pour servir de modèle libéral aux Etats membres de la Confédération du Rhin et de marche militaire contre la Prusse vaincue, reste un des alliés napoléoniens les moins connus. Sa création lors du traité de Tilsit en 1807 est précédée par l'occupation militaire de l'Allemagne du Nord, déjà commencée quatre ans plus tôt par le futur maréchal Edouard Mortier et l'occupation militaire du Hanovre, antienne possession britannique en Basse-Saxe.
En exploitant outre les nombreuses sources françaises les très abondants fonds d'archives du royaume de Westphalie conservés notamment dans les Archives d'état secrètes du patrimoine culturel prussien à Berlin et dans les archives des régions allemandes composant le royaume construit par l'empereur de toutes pièces pour son frère Jérôme, l'auteur nous livre une analyse aussi inédite et judicieuse que captivante de l'intégration de cet Etat satellite dans le système continental.
Conçue comme un avant-poste militaire et l'avant-garde politique et culturelle de l'Empire français en terre germanique, la Westphalie est toutefois loin d'être a la hauteur du rôle majeur que Napoléon lui attribue outre-Rhin. Contrairement aux idées reçues, il n'en est pas le seul responsable. L'opposition des Allemands à la mise en place du système français en Westphalie s'avère décisive malgré la bonne volonté du roi Jérôme : La division au sein du gouvernement westphalien entre un parti français, incarné par le favori du mi, Pierre-Alexandre Lecamus, ministre-secrétaire d'état et ministre des Relations extérieures et Joseph-Jérôme Siméon, ancien avocat aixois et ministre westphalien de la Justice, et un fort parti allemand, dont l'égérie est le très conservateur brunswickois Flans von Bülow, ministre des Finances, cousin du chancelier prussien Hardenberg, anime les conflits entre les ministres et avec l'administration locale.
Elle impacte l'oeuvre réformatrice, l'application de l'embargo contre le commerce britannique et finalement l'intégration du royaume dans le système français.
En exploitant outre les nombreuses sources françaises les très abondants fonds d'archives du royaume de Westphalie conservés notamment dans les Archives d'état secrètes du patrimoine culturel prussien à Berlin et dans les archives des régions allemandes composant le royaume construit par l'empereur de toutes pièces pour son frère Jérôme, l'auteur nous livre une analyse aussi inédite et judicieuse que captivante de l'intégration de cet Etat satellite dans le système continental.
Conçue comme un avant-poste militaire et l'avant-garde politique et culturelle de l'Empire français en terre germanique, la Westphalie est toutefois loin d'être a la hauteur du rôle majeur que Napoléon lui attribue outre-Rhin. Contrairement aux idées reçues, il n'en est pas le seul responsable. L'opposition des Allemands à la mise en place du système français en Westphalie s'avère décisive malgré la bonne volonté du roi Jérôme : La division au sein du gouvernement westphalien entre un parti français, incarné par le favori du mi, Pierre-Alexandre Lecamus, ministre-secrétaire d'état et ministre des Relations extérieures et Joseph-Jérôme Siméon, ancien avocat aixois et ministre westphalien de la Justice, et un fort parti allemand, dont l'égérie est le très conservateur brunswickois Flans von Bülow, ministre des Finances, cousin du chancelier prussien Hardenberg, anime les conflits entre les ministres et avec l'administration locale.
Elle impacte l'oeuvre réformatrice, l'application de l'embargo contre le commerce britannique et finalement l'intégration du royaume dans le système français.
Le royaume de Westphalie, Etat éphémère créé par Napoléon pour servir de modèle libéral aux Etats membres de la Confédération du Rhin et de marche militaire contre la Prusse vaincue, reste un des alliés napoléoniens les moins connus. Sa création lors du traité de Tilsit en 1807 est précédée par l'occupation militaire de l'Allemagne du Nord, déjà commencée quatre ans plus tôt par le futur maréchal Edouard Mortier et l'occupation militaire du Hanovre, antienne possession britannique en Basse-Saxe.
En exploitant outre les nombreuses sources françaises les très abondants fonds d'archives du royaume de Westphalie conservés notamment dans les Archives d'état secrètes du patrimoine culturel prussien à Berlin et dans les archives des régions allemandes composant le royaume construit par l'empereur de toutes pièces pour son frère Jérôme, l'auteur nous livre une analyse aussi inédite et judicieuse que captivante de l'intégration de cet Etat satellite dans le système continental.
Conçue comme un avant-poste militaire et l'avant-garde politique et culturelle de l'Empire français en terre germanique, la Westphalie est toutefois loin d'être a la hauteur du rôle majeur que Napoléon lui attribue outre-Rhin. Contrairement aux idées reçues, il n'en est pas le seul responsable. L'opposition des Allemands à la mise en place du système français en Westphalie s'avère décisive malgré la bonne volonté du roi Jérôme : La division au sein du gouvernement westphalien entre un parti français, incarné par le favori du mi, Pierre-Alexandre Lecamus, ministre-secrétaire d'état et ministre des Relations extérieures et Joseph-Jérôme Siméon, ancien avocat aixois et ministre westphalien de la Justice, et un fort parti allemand, dont l'égérie est le très conservateur brunswickois Flans von Bülow, ministre des Finances, cousin du chancelier prussien Hardenberg, anime les conflits entre les ministres et avec l'administration locale.
Elle impacte l'oeuvre réformatrice, l'application de l'embargo contre le commerce britannique et finalement l'intégration du royaume dans le système français.
En exploitant outre les nombreuses sources françaises les très abondants fonds d'archives du royaume de Westphalie conservés notamment dans les Archives d'état secrètes du patrimoine culturel prussien à Berlin et dans les archives des régions allemandes composant le royaume construit par l'empereur de toutes pièces pour son frère Jérôme, l'auteur nous livre une analyse aussi inédite et judicieuse que captivante de l'intégration de cet Etat satellite dans le système continental.
Conçue comme un avant-poste militaire et l'avant-garde politique et culturelle de l'Empire français en terre germanique, la Westphalie est toutefois loin d'être a la hauteur du rôle majeur que Napoléon lui attribue outre-Rhin. Contrairement aux idées reçues, il n'en est pas le seul responsable. L'opposition des Allemands à la mise en place du système français en Westphalie s'avère décisive malgré la bonne volonté du roi Jérôme : La division au sein du gouvernement westphalien entre un parti français, incarné par le favori du mi, Pierre-Alexandre Lecamus, ministre-secrétaire d'état et ministre des Relations extérieures et Joseph-Jérôme Siméon, ancien avocat aixois et ministre westphalien de la Justice, et un fort parti allemand, dont l'égérie est le très conservateur brunswickois Flans von Bülow, ministre des Finances, cousin du chancelier prussien Hardenberg, anime les conflits entre les ministres et avec l'administration locale.
Elle impacte l'oeuvre réformatrice, l'application de l'embargo contre le commerce britannique et finalement l'intégration du royaume dans le système français.