Le roman du malheur. De Vienne à New York, les écrivains juifs au tournant du XXe siècle

Par : Pierre Birnbaum
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  • Nombre de pages240
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.303 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-07-032757-7
  • EAN9782070327577
  • Date de parution02/10/2025
  • CollectionNRF Essais
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Au tournant du XX ? siècle, de l'Empire austro-hongrois aux Etats-Unis, des écrivains juifs s'imposent pour la première fois comme des figures majeures de la littérature mondiale : Stefan Zweig, Joseph Roth, Arthur Schnitzler, Jacob Wassermann, Italo Svevo, Israël Zangwill, Marcel Proust, Albert Cohen, Irène Némirovsky, Henry Roth et bien d'autres prennent la parole pour dire, tout comme leurs confrères non juifs, les rêves de l'enfance, la recherche de l'amour et de l'amitié, mais aussi les affres de la vie, la jalousie, la stupeur de la trahison, le choc de la violence et de la guerre, la peur de l'exil.
Eux seuls pourtant savent, en dépit de leur reconnaissance, l'ambiguïté de leur statut, la précarité de leurs succès : ces écrivains demeurent des intrus au sein des sociétés chrétiennes ; leur judéité les met en porte à faux, leur confère un destin incertain. Aucun d'entre eux ne semble non plus se reconnaître dans les idéologies du moment - du sionisme au marxisme. Dans leurs romans comme dans leur vie, leur désir d'assimilation cohabite avec la nostalgie d'un passé, l'attachement à un monde en voie de disparition, laminé par la modernité.
Dès lors, comment échapper à ce malheur qui semble coller à leur peau ?
Au tournant du XX ? siècle, de l'Empire austro-hongrois aux Etats-Unis, des écrivains juifs s'imposent pour la première fois comme des figures majeures de la littérature mondiale : Stefan Zweig, Joseph Roth, Arthur Schnitzler, Jacob Wassermann, Italo Svevo, Israël Zangwill, Marcel Proust, Albert Cohen, Irène Némirovsky, Henry Roth et bien d'autres prennent la parole pour dire, tout comme leurs confrères non juifs, les rêves de l'enfance, la recherche de l'amour et de l'amitié, mais aussi les affres de la vie, la jalousie, la stupeur de la trahison, le choc de la violence et de la guerre, la peur de l'exil.
Eux seuls pourtant savent, en dépit de leur reconnaissance, l'ambiguïté de leur statut, la précarité de leurs succès : ces écrivains demeurent des intrus au sein des sociétés chrétiennes ; leur judéité les met en porte à faux, leur confère un destin incertain. Aucun d'entre eux ne semble non plus se reconnaître dans les idéologies du moment - du sionisme au marxisme. Dans leurs romans comme dans leur vie, leur désir d'assimilation cohabite avec la nostalgie d'un passé, l'attachement à un monde en voie de disparition, laminé par la modernité.
Dès lors, comment échapper à ce malheur qui semble coller à leur peau ?