Le roman du café

Par : Pascal Marmet

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  • Nombre de pages234
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.433 kg
  • Dimensions15,2 cm × 23,5 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-2-268-07581-5
  • EAN9782268075815
  • Date de parution23/01/2014
  • CollectionLe roman des lieux et destins
  • ÉditeurRocher (Editions du)

Résumé

Pascal Marmet est écrivain, romancier, chroniqueur radio, organisateur de rencontres littéraires. Il est l'auteur de A la folie, Si tu savais (France-Empire) et du Roman du parfum aux éditions du Rocher.
Pascal Marmet est écrivain, romancier, chroniqueur radio, organisateur de rencontres littéraires. Il est l'auteur de A la folie, Si tu savais (France-Empire) et du Roman du parfum aux éditions du Rocher.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 4 notes dont 3 avis lecteurs
Un p'tit noir ?
Parlons de choses qui « fâchent ». Je n’aime pas le café, je n’en bois jamais. Pour parodier ma grand-mère, « c’est quand même fort de café » de lire un ouvrage qui ne parle que ce breuvage soi-disant divin ! Mais, vous me connaissez, je n’en suis pas à un grain de contradiction près ! Le début fut un peu dur, je ne croyais pas à l’anéantissement de Julien, foutu à la porte par son propre grand-père torréfacteur de renom à l’ancienne… Ces deux-là, ont une relation des plus équivoques. Tout est tronqué dès le départ. Sa fille adorée meurt en mettant au monde Julien. Voici donc le grand-père seul pour élever cet enfant qui lui rappelle l’Autre qui devient, comble de misère, aveugle. Je n’en dis pas plus, vous le saurez en lisant ce livre. Julien s’installe chez sa grande amie Johanna, celle qui l’a toujours défendu à l’école contre les autres enfants, qui l’a toujours soutenu lorsqu’il est devenu complètement aveugle. Pourquoi n’ai-je pas cru au tragique de la situation ? Simplement parce que cette histoire n’est qu’un prétexte pour nous amener en voyage au cœur du grain de café. Un périple historique et géographique, une belle « leçon de chose » sur le café. Alors là, Julien est crédible, lyrique, intarissable "Je me contentais d'un café toutes les deux heures, et pour atteindre l'Everest en moins de d'un battement de cœur, je suçotais des grains de café fraîchement torréfiés. J'adore rassasier ma langue sur sa petite fente râpeuse. Lorsque je l'éclate sous mes molaires, le craquement amer de la fève me met à l'extase. L'arôme délicieux qui s'ensuit en bouche me rend dingo." Ces mots que Pascal Marmet met dans la bouche de Julien sont ceux d’un amoureux ; cette phrase est tout simplement un monument de sensualité voire de sexualité. J’ai appris beaucoup de choses sur le café. J’ignorais qu’il y avait autant de crus comme pour le vin, ou le thé, ainsi que plusieurs façons de le préparer. J’ai découvert la passion, avec pour revers, la fraude pour surfer sur cette vague de café de crus, l’enrichissement frauduleux. A contrario, il y a également cette volonté de regroupement des petits producteurs de grains. J’aime lorsqu’il parle de la torréfaction, cela me rappelle un souvenir olfactif toujours présent au fond de mes narines ; l’odeur du café que l’on torréfie. Il y avait, dans ma ville, lorsque j’étais très, très, jeune, un épicier qui préparait son café dehors sur le trottoir et, qu’est-ce que j’aimais cette odeur, tout comme celle du café que l’on moulait dans le Peugeot à manivelle !! Quant à « what else ? » il me semblait, d’après une émission écoutée à la radio, que ce n’était pas du si bon café que cela et que, du point de vue écologique, c’était une totale hérésie avec les capsules à jeter après usage. Oui, Pascal Marmet est un amoureux de ce breuvage. Il l’écrit : j’aime le café. Il a réussi le tour de force, moi qui n’aime pas le café (je le répète et le confirme) a aimer son livre au point de ne pouvoir le lâcher avant la dernière page. J’avais beaucoup apprécié le précédent livre de Pascal Marmet : le roman du parfum. Je le remercie, ainsi que les Editions du Rocher de m’avoir gentiment fait parvenir celui-ci. Lisez-le, vous irez de découvertes en découvertes sur un rythme alerte.
Parlons de choses qui « fâchent ». Je n’aime pas le café, je n’en bois jamais. Pour parodier ma grand-mère, « c’est quand même fort de café » de lire un ouvrage qui ne parle que ce breuvage soi-disant divin ! Mais, vous me connaissez, je n’en suis pas à un grain de contradiction près ! Le début fut un peu dur, je ne croyais pas à l’anéantissement de Julien, foutu à la porte par son propre grand-père torréfacteur de renom à l’ancienne… Ces deux-là, ont une relation des plus équivoques. Tout est tronqué dès le départ. Sa fille adorée meurt en mettant au monde Julien. Voici donc le grand-père seul pour élever cet enfant qui lui rappelle l’Autre qui devient, comble de misère, aveugle. Je n’en dis pas plus, vous le saurez en lisant ce livre. Julien s’installe chez sa grande amie Johanna, celle qui l’a toujours défendu à l’école contre les autres enfants, qui l’a toujours soutenu lorsqu’il est devenu complètement aveugle. Pourquoi n’ai-je pas cru au tragique de la situation ? Simplement parce que cette histoire n’est qu’un prétexte pour nous amener en voyage au cœur du grain de café. Un périple historique et géographique, une belle « leçon de chose » sur le café. Alors là, Julien est crédible, lyrique, intarissable "Je me contentais d'un café toutes les deux heures, et pour atteindre l'Everest en moins de d'un battement de cœur, je suçotais des grains de café fraîchement torréfiés. J'adore rassasier ma langue sur sa petite fente râpeuse. Lorsque je l'éclate sous mes molaires, le craquement amer de la fève me met à l'extase. L'arôme délicieux qui s'ensuit en bouche me rend dingo." Ces mots que Pascal Marmet met dans la bouche de Julien sont ceux d’un amoureux ; cette phrase est tout simplement un monument de sensualité voire de sexualité. J’ai appris beaucoup de choses sur le café. J’ignorais qu’il y avait autant de crus comme pour le vin, ou le thé, ainsi que plusieurs façons de le préparer. J’ai découvert la passion, avec pour revers, la fraude pour surfer sur cette vague de café de crus, l’enrichissement frauduleux. A contrario, il y a également cette volonté de regroupement des petits producteurs de grains. J’aime lorsqu’il parle de la torréfaction, cela me rappelle un souvenir olfactif toujours présent au fond de mes narines ; l’odeur du café que l’on torréfie. Il y avait, dans ma ville, lorsque j’étais très, très, jeune, un épicier qui préparait son café dehors sur le trottoir et, qu’est-ce que j’aimais cette odeur, tout comme celle du café que l’on moulait dans le Peugeot à manivelle !! Quant à « what else ? » il me semblait, d’après une émission écoutée à la radio, que ce n’était pas du si bon café que cela et que, du point de vue écologique, c’était une totale hérésie avec les capsules à jeter après usage. Oui, Pascal Marmet est un amoureux de ce breuvage. Il l’écrit : j’aime le café. Il a réussi le tour de force, moi qui n’aime pas le café (je le répète et le confirme) a aimer son livre au point de ne pouvoir le lâcher avant la dernière page. J’avais beaucoup apprécié le précédent livre de Pascal Marmet : le roman du parfum. Je le remercie, ainsi que les Editions du Rocher de m’avoir gentiment fait parvenir celui-ci. Lisez-le, vous irez de découvertes en découvertes sur un rythme alerte.
café
Après le très bon "Roman du parfum" du même auteur, j'étais impatiente de découvrir le nouveau roman de Pascal Marmet, même si je ne suis pas une fan de café. J'ai donc appris plein de choses sur l'histoire du café, comment et pourquoi, découvert en Afrique, il pousse maintenant aux quatre coins du globe. Mais aussi qu'il est l'objet d'un trafic juteux et malhonnête. Sans oublier le succès de Nespresso. Un ouvrage très didactique, donc. En revanche, le personnage de Jo m'a quelque peu agacée : trop vite enthousiaste, sautant dans tous les sens, elle a fini par me fatiguer. Mais j'ai aimé retrouver l'odeur du café du torréfacteur de mon enfance. L'image que je retiendrai : Celle des cerises de café, à chaque fois dérobées pour aller pousser sur d'autres continents.
Après le très bon "Roman du parfum" du même auteur, j'étais impatiente de découvrir le nouveau roman de Pascal Marmet, même si je ne suis pas une fan de café. J'ai donc appris plein de choses sur l'histoire du café, comment et pourquoi, découvert en Afrique, il pousse maintenant aux quatre coins du globe. Mais aussi qu'il est l'objet d'un trafic juteux et malhonnête. Sans oublier le succès de Nespresso. Un ouvrage très didactique, donc. En revanche, le personnage de Jo m'a quelque peu agacée : trop vite enthousiaste, sautant dans tous les sens, elle a fini par me fatiguer. Mais j'ai aimé retrouver l'odeur du café du torréfacteur de mon enfance. L'image que je retiendrai : Celle des cerises de café, à chaque fois dérobées pour aller pousser sur d'autres continents.
  • Passionnant
Le roman du café de Pascal Marmet
Julien, jeune aveugle d'une vingtaine d'année a été recueilli par son grand-père. Sa mère est morte en lui donnant la vie. Julien a passé sa vie dans le magasin de son aïeul, torréfacteur exigent et passionné de café. Dès son plus jeune âge sous la férule d'un grand-père autoritaire et exigent, Julien n'a eu qu'un sujet d'étude, qu'une passion, qu'un loisir, l'étude du café. Un jour alors que Julien dit à un client que Nespresso fait du très bon café, son grand-père furieux le met dehors. Julien se retrouve donc à la rue et se réfugie chez son ami d'enfance, Joanna, journaliste exubérante. Joanna va demander à son ami de lui raconter l'histoire du café. Les deux amis vont se rendre dans les lieux qui comptent à Paris dans le domaine du café. Très vite ils décident de partir pour le Brésil chez un producteur de café ou de nombreuses révélations attendent Julien, cet expert du café. Le roman du café est avant tout le roman d'un amoureux du café: "Je me contentais d'un café toutes les deux heures, et pour atteindre l'Everest en moins de d'un battement de coeur, je suçotais des grains de café fraîchement torréfiés. J'adore rassasier ma langue sur sa petite fente râpeuse. Lorsque je l'éclate sous mes molaires, le craquement amer de la fève me met à l'extase.L'arôme délicieux qui s'ensuit en bouche me rend dingo." Julien entretient une relation quasi charnelle avec l'or brun. Pascal Marmet nous invite à un voyage passionné et passionnant à la découverte d'un produit de consommation courante pourtant méconnu. Un produit qui comme le vin a ses grands crus, ses oenologues. On apprend beaucoup de choses sur l'histoire du café, sa géographie, sa chimie, je dirais même son alchimie tant un bon café servi dans les bonnes condition a quelque chose de magique. Le tout exprimé dans un style parfois lyrique à la mesure de l'amour de l'auteur pour le café. A consommer sans modération.
Julien, jeune aveugle d'une vingtaine d'année a été recueilli par son grand-père. Sa mère est morte en lui donnant la vie. Julien a passé sa vie dans le magasin de son aïeul, torréfacteur exigent et passionné de café. Dès son plus jeune âge sous la férule d'un grand-père autoritaire et exigent, Julien n'a eu qu'un sujet d'étude, qu'une passion, qu'un loisir, l'étude du café. Un jour alors que Julien dit à un client que Nespresso fait du très bon café, son grand-père furieux le met dehors. Julien se retrouve donc à la rue et se réfugie chez son ami d'enfance, Joanna, journaliste exubérante. Joanna va demander à son ami de lui raconter l'histoire du café. Les deux amis vont se rendre dans les lieux qui comptent à Paris dans le domaine du café. Très vite ils décident de partir pour le Brésil chez un producteur de café ou de nombreuses révélations attendent Julien, cet expert du café. Le roman du café est avant tout le roman d'un amoureux du café: "Je me contentais d'un café toutes les deux heures, et pour atteindre l'Everest en moins de d'un battement de coeur, je suçotais des grains de café fraîchement torréfiés. J'adore rassasier ma langue sur sa petite fente râpeuse. Lorsque je l'éclate sous mes molaires, le craquement amer de la fève me met à l'extase.L'arôme délicieux qui s'ensuit en bouche me rend dingo." Julien entretient une relation quasi charnelle avec l'or brun. Pascal Marmet nous invite à un voyage passionné et passionnant à la découverte d'un produit de consommation courante pourtant méconnu. Un produit qui comme le vin a ses grands crus, ses oenologues. On apprend beaucoup de choses sur l'histoire du café, sa géographie, sa chimie, je dirais même son alchimie tant un bon café servi dans les bonnes condition a quelque chose de magique. Le tout exprimé dans un style parfois lyrique à la mesure de l'amour de l'auteur pour le café. A consommer sans modération.
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