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- Nombre de pages128
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.17 kg
- Dimensions13,1 cm × 20,0 cm × 1,3 cm
- ISBN978-2-265-11631-3
- EAN9782265116313
- Date de parution26/09/2019
- ÉditeurFleuve Editions
Résumé
Le hasard sème parfois un peu de poudre d'étoiles pour aller au bout de nos rêves. Quand le destin s'est acharné sur lui, le Facteur Cheval aurait pu sombrer dans la douleur et le désespoir. Il a plutôt choisi de se lancer dans un pari insensé : construire de ses propres mains son Palais Idéal. Mais une étrange rencontre lors de ses tournées va donner un tout autre sens à son rêve. Parce que la passion est la seule chose qui peut nous sauver.
Le hasard sème parfois un peu de poudre d'étoiles pour aller au bout de nos rêves. Quand le destin s'est acharné sur lui, le Facteur Cheval aurait pu sombrer dans la douleur et le désespoir. Il a plutôt choisi de se lancer dans un pari insensé : construire de ses propres mains son Palais Idéal. Mais une étrange rencontre lors de ses tournées va donner un tout autre sens à son rêve. Parce que la passion est la seule chose qui peut nous sauver.
Avis librairesCommentaires laissés par les libraires
1 Coup de cœur
de nos libraires
Fred t.— Decitre Crêches-sur-Saône
5/5
“ La sagesse suprême,...des rêves assez grands pour ne pas les perdre du regard.... ”
Par cette citation de W FAULKNER, s'ouvre cette fiction basée sur la vie du facteur Cheval. Loin de son terrain de prédilection, Nadine MONFILS nous emmène sur le terrain de la temporalité, de celle de cet homme qui consacra sa vie à la construction méticuleuse d'un mausolée .
C'est un véritable plaisir de se laisser emporter à la fin du XIXe pour suivre cette obsession, ce lent et persévérant quotidien de ce facteur le jour et bâtisseur la nuit. Cette persévérance, folie pour les uns, génie pour les autres nous renvoie violemment à notre course effrénée et futile après le temps.
Par cette citation de W FAULKNER, s'ouvre cette fiction basée sur la vie du facteur Cheval. Loin de son terrain de prédilection, Nadine MONFILS nous emmène sur le terrain de la temporalité, de celle de cet homme qui consacra sa vie à la construction méticuleuse d'un mausolée .
C'est un véritable plaisir de se laisser emporter à la fin du XIXe pour suivre cette obsession, ce lent et persévérant quotidien de ce facteur le jour et bâtisseur la nuit. Cette persévérance, folie pour les uns, génie pour les autres nous renvoie violemment à notre course effrénée et futile après le temps.
Avis des lecteursCommentaires laissés par nos lecteurs
4.3/5
“ Sous le charme ”
Le Facteur Cheval a passé trente-trois ans à construire seul, sans formation, sans argent, et en parallèle de son emploi de postier, son extravagant et désormais célèbre Palais Idéal, qui impressionna Picasso et André Breton, fut classé en 1969, et continue à attirer des foules de visiteurs à Hauterives, dans la Drôme. Nadine Monfils s'est inspirée des faits connus pour imaginer librement ce qui a bien pu entretenir l'incroyable opiniâtreté de cet homme à réaliser, contre vents et marées, un rêve longtemps considéré comme une folie douce.
Le récit, très court, fait du Facteur Cheval le narrateur, lui empruntant quantité de ses propres déclarations et se glissant dans la tête de cet homme sans grande éducation issu d'un milieu modeste, meurtri par la mort de ses enfants, qui va courageusement exorciser sa souffrance par l'édification de ce qui deviendra une véritable oeuvre d'art. C'est toute une philosophie de vie, à la fois naïve et pleine de bon sens, emplie d'une profonde humanité, que nous fait partager ce portrait tendre et attachant, où affleurent constamment rêve et poésie.
Je suis globalement tombée sous le charme de ce texte agréable et cousu de jolies réflexions, sans toutefois réussir à me départir d'une légère réserve : sa tonalité très idéaliste, sa profusion de bons sentiments, et ses leçons de vie un peu trop appuyées m'ont empêchée de me laisser complètement emporter vers le coup de coeur.
Le Facteur Cheval a passé trente-trois ans à construire seul, sans formation, sans argent, et en parallèle de son emploi de postier, son extravagant et désormais célèbre Palais Idéal, qui impressionna Picasso et André Breton, fut classé en 1969, et continue à attirer des foules de visiteurs à Hauterives, dans la Drôme. Nadine Monfils s'est inspirée des faits connus pour imaginer librement ce qui a bien pu entretenir l'incroyable opiniâtreté de cet homme à réaliser, contre vents et marées, un rêve longtemps considéré comme une folie douce.
Le récit, très court, fait du Facteur Cheval le narrateur, lui empruntant quantité de ses propres déclarations et se glissant dans la tête de cet homme sans grande éducation issu d'un milieu modeste, meurtri par la mort de ses enfants, qui va courageusement exorciser sa souffrance par l'édification de ce qui deviendra une véritable oeuvre d'art. C'est toute une philosophie de vie, à la fois naïve et pleine de bon sens, emplie d'une profonde humanité, que nous fait partager ce portrait tendre et attachant, où affleurent constamment rêve et poésie.
Je suis globalement tombée sous le charme de ce texte agréable et cousu de jolies réflexions, sans toutefois réussir à me départir d'une légère réserve : sa tonalité très idéaliste, sa profusion de bons sentiments, et ses leçons de vie un peu trop appuyées m'ont empêchée de me laisser complètement emporter vers le coup de coeur.

4/5
“ Cheval, le facteur ? ”
«Cheval. Je m’appelle Ferdinand Cheval. Je t’ai choisie parce que tu as le cœur en morceaux. Je sais qui tu es. Quiconque entre dans mon Palais perd ses repères et redevient un enfant. Quand tu sortiras d’ici, tu ne seras plus jamais la même. Ton esprit aura des ailes et tu verras ton âme dans les miroirs. Maintenant, assieds-toi, dos au mur, ferme les yeux et écoute-moi.»
Comme Nadine Monfils, et comme certainement beuacoup de peits français, j’ai visité avec mes parents, le Palais du facteur Cheval alors que j’avais quinze ou seize ans.
Cette visite ne laisse pas indifférent, comme l’affirme avec justesse la citation de Ferdinand Cheval.
Délaissant son style habituel et ses histoires déjantées, Nadine Monfils nous livre une histoire qui la concerne au plus haut point. Elle se livre en faisant parler Ferdinand Cheval, sans prétendre faire un travail d’historienne et restituer la véritable histoire de la construction du palais. Il y a des tonnes d’ouvrages sur le sujet...
Elle se contente de faire parler l’homme, terrassé par les décès successifs dans sa famille, son fils, sa fille, puis sa femme, son ami,...qui recrée avec la construction de son palais la réalité qui lui a échappé dans la vraie vie, la réalité qu’il appelait de ses voeux.
«Fils de paysan, paysan moi-même, j’ai voulu vivre et mourir pour prouver que, dans ma catégorie, il y a aussi des hommes de génie et d’énergie. Le travail fait ma gloire et l’honneur, mon seul bonheur.
En cherchant, j’ai trouvé. Quarante ans j’ai pioché pour faire jaillir de terre ce Palais de fées. Pour mon idée, mon corps a tout bravé, le temps, la critique, les années. La vie est un rapide coursier, ma pensée vivra avec ce rocher.»
La voix de Ferdinand vu par Nadine Monfils ne se contente pas de restituer le passé, elle donne un avis sur ce qu’il adviendra de son palais dans le futur :
«D’ailleurs, il a bien failli être démoli. C’est grâce à Malraux qui l’a classé monument historique en 1969, (...) après ma mort, de nombreux artistes ont fait référence à mon œuvre, et non des moindres ! Ainsi, Picasso se rendait chaque année à Hauterives pour admirer mon Palais. Il fut également encensé par Max Ernst, Paul Eluard, André Breton et bien d’autres…»
Ferdinand nous interpelle également, nous qui rêvons devant son palais mais sommes incapables de rêver :
«Ne plus croire aux contes de fées, c’est piétiner les rêves, tomber dans le néant, devenir adulte. Et Dieu sait combien je les ai fuis ces gens « raisonnables » et ennuyeux. Pas mon monde. Méfie-toi de ceux qui savent, ce sont des fossoyeurs de bonheur.»
La force du roman de Nadine Monfils est, à mon sens, de restituer l’esprit du Facteur Cheval en donnant au lecteur des clefs de lecture sans l’enfermer dans les habituels lieux communs sur le palais idéal.
Un livre très court, très fort, très juste, dont la philosophie dépasse celle d’un roman «feelgood» pour nous interroger sur notre relation à l’autre, notre rôle et notre apport dans le monde. Plus qu’un solitaire ou un égoïste prisonnier de ses rêves, Cheval est à sa façon une sorte de lanceur d’alerte.
Merci à Nadine Monfils d’avoir réveillé en nous l’esprit du Facteur Cheval.
«Cheval. Je m’appelle Ferdinand Cheval. Je t’ai choisie parce que tu as le cœur en morceaux. Je sais qui tu es. Quiconque entre dans mon Palais perd ses repères et redevient un enfant. Quand tu sortiras d’ici, tu ne seras plus jamais la même. Ton esprit aura des ailes et tu verras ton âme dans les miroirs. Maintenant, assieds-toi, dos au mur, ferme les yeux et écoute-moi.»
Comme Nadine Monfils, et comme certainement beuacoup de peits français, j’ai visité avec mes parents, le Palais du facteur Cheval alors que j’avais quinze ou seize ans.
Cette visite ne laisse pas indifférent, comme l’affirme avec justesse la citation de Ferdinand Cheval.
Délaissant son style habituel et ses histoires déjantées, Nadine Monfils nous livre une histoire qui la concerne au plus haut point. Elle se livre en faisant parler Ferdinand Cheval, sans prétendre faire un travail d’historienne et restituer la véritable histoire de la construction du palais. Il y a des tonnes d’ouvrages sur le sujet...
Elle se contente de faire parler l’homme, terrassé par les décès successifs dans sa famille, son fils, sa fille, puis sa femme, son ami,...qui recrée avec la construction de son palais la réalité qui lui a échappé dans la vraie vie, la réalité qu’il appelait de ses voeux.
«Fils de paysan, paysan moi-même, j’ai voulu vivre et mourir pour prouver que, dans ma catégorie, il y a aussi des hommes de génie et d’énergie. Le travail fait ma gloire et l’honneur, mon seul bonheur.
En cherchant, j’ai trouvé. Quarante ans j’ai pioché pour faire jaillir de terre ce Palais de fées. Pour mon idée, mon corps a tout bravé, le temps, la critique, les années. La vie est un rapide coursier, ma pensée vivra avec ce rocher.»
La voix de Ferdinand vu par Nadine Monfils ne se contente pas de restituer le passé, elle donne un avis sur ce qu’il adviendra de son palais dans le futur :
«D’ailleurs, il a bien failli être démoli. C’est grâce à Malraux qui l’a classé monument historique en 1969, (...) après ma mort, de nombreux artistes ont fait référence à mon œuvre, et non des moindres ! Ainsi, Picasso se rendait chaque année à Hauterives pour admirer mon Palais. Il fut également encensé par Max Ernst, Paul Eluard, André Breton et bien d’autres…»
Ferdinand nous interpelle également, nous qui rêvons devant son palais mais sommes incapables de rêver :
«Ne plus croire aux contes de fées, c’est piétiner les rêves, tomber dans le néant, devenir adulte. Et Dieu sait combien je les ai fuis ces gens « raisonnables » et ennuyeux. Pas mon monde. Méfie-toi de ceux qui savent, ce sont des fossoyeurs de bonheur.»
La force du roman de Nadine Monfils est, à mon sens, de restituer l’esprit du Facteur Cheval en donnant au lecteur des clefs de lecture sans l’enfermer dans les habituels lieux communs sur le palais idéal.
Un livre très court, très fort, très juste, dont la philosophie dépasse celle d’un roman «feelgood» pour nous interroger sur notre relation à l’autre, notre rôle et notre apport dans le monde. Plus qu’un solitaire ou un égoïste prisonnier de ses rêves, Cheval est à sa façon une sorte de lanceur d’alerte.
Merci à Nadine Monfils d’avoir réveillé en nous l’esprit du Facteur Cheval.

4/5
“ La quête du bonheur quand le malheur a frappé un doux rêveur ... ”
Avec son imagination débridée et bienveillante, Nadine Monfils aurait pu créer le personnage de cet architecte « fêlé » mais, Ferdinand Cheval est bien réel. Ce personnage hors norme a inspiré une fiction à notre auteure. Une fiction certes, mais aussi une fable avec sa morale humaniste et sa réflexion sur l’art, les enjeux de la vie, les mensonges et deuils insurmontables.
128 pages seulement ! 128 pages pour accompagner le rêve de Ferdinand, lui le rural taiseux qui devrait tous nous inspirer : une certaine idée de la plénitude et du respect.
Je m’attendais d’avantage à une nouvelle biographie de Ferdinand Cheval, remaniée à la sauce Monfils et j’ai découvert une certaine vision de la quête de la vérité, toute en pudeur et retenue. Pas très métaphysique quoique quelques réflexions existentielles émaillent le récit, mais bien ce que peut être la quête du bonheur quand le malheur a frappé.
Une nouvelle facette de cette auteure, la plus Belge de nos Normandes, le sourire personnifié, qui avec son Nestor Burma est bien présente dans notre actualité littéraire de l’été 2019, sans hésiter à sortir de sa zone de confort. Beau moment de lecture.
Avec son imagination débridée et bienveillante, Nadine Monfils aurait pu créer le personnage de cet architecte « fêlé » mais, Ferdinand Cheval est bien réel. Ce personnage hors norme a inspiré une fiction à notre auteure. Une fiction certes, mais aussi une fable avec sa morale humaniste et sa réflexion sur l’art, les enjeux de la vie, les mensonges et deuils insurmontables.
128 pages seulement ! 128 pages pour accompagner le rêve de Ferdinand, lui le rural taiseux qui devrait tous nous inspirer : une certaine idée de la plénitude et du respect.
Je m’attendais d’avantage à une nouvelle biographie de Ferdinand Cheval, remaniée à la sauce Monfils et j’ai découvert une certaine vision de la quête de la vérité, toute en pudeur et retenue. Pas très métaphysique quoique quelques réflexions existentielles émaillent le récit, mais bien ce que peut être la quête du bonheur quand le malheur a frappé.
Une nouvelle facette de cette auteure, la plus Belge de nos Normandes, le sourire personnifié, qui avec son Nestor Burma est bien présente dans notre actualité littéraire de l’été 2019, sans hésiter à sortir de sa zone de confort. Beau moment de lecture.
- Amour
- famille
A propos de Nadine Monfils

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Nom d'une pipe ! - - Edition limitée
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