Le rêve d'autre chose. Changer la République ou changer de République ?
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- Nombre de pages397
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.44 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 2,7 cm
- ISBN978-2-35949-599-7
- EAN9782359495997
- Date de parution02/02/2017
- ÉditeurDon Quichotte
- PréfacierEdwy Plenel
Résumé
Le discrédit du système politique - les institutions comme le personnel - est devenu massif ; il s'amplifie d'année en année. Changer la République ou changer de République ? "Un peuple a toujours le droit de revoir, de réformer et de changer de Constitution. Une génération ne peut assujettir à ses lois les générations futures" . (Constitution du 24 juin 1793 - article 28) Partout en Europe, les effets de la révolution numérique se font sentir et un nouveau désir de démocratie s'enracine, social autant que politique.
En France, il a pris une tournure particulière au cours de la dernière décennie : les électeurs sont plus nombreux à se détourner des urnes, comme pour mieux dire le discrédit qu'ils portent à notre système politique, à un président qui outrepasse largement ses fonctions, à des institutions à bout de souffle, à un personnel politique qu'ils estiment corrompu. Et chaque année davantage - études d'opinion et sécessions électorales le confirment.
Pour autant, ce rejet n'est pas négatif et les aspirations à une réforme politique du régime de la V e République existent bel et bien dans les couches populaires comme dans les milieux dirigeants. D'une critique au fil des événements n'émerge qu'une alternative à ce présidentialisme mortifère, à son intouchable président, à ses prérogatives étendues à l'excès et à l'absence de réels contre-pouvoirs, qu'il s'agisse de la représentation parlementaire ou des médias.
La V e République est née d'un coup d'Etat, elle se poursuit, selon le mot de Mitterrand, dans le "coup d'Etat permanent" ; elle en est aujourd'hui discréditée, la démocratie de faible intensité. Alors, changer la République ou changer de République ? Dans tous les cas, ce sont nos institutions qu'il nous faut repenser, notre constitution, nos modes de scrutin. A l'approche d'une nouvelle élection présidentielle, Le rêve d'autre chose ( tirée pour partie d'une " Une autre République est possible " , sur Mediapart) montre l'inefficience d'un quinquennat (celui de François Hollande), pourtant réputé susciter le changement, et la nécessité augmentée d'une révolution démocratique.
Et, pourquoi pas, d'une VI e République ? Paul Alliès est professeur de science politique émérite à l'Université de Montpellier. Président de la Convention pour la VIe République (C6R).
En France, il a pris une tournure particulière au cours de la dernière décennie : les électeurs sont plus nombreux à se détourner des urnes, comme pour mieux dire le discrédit qu'ils portent à notre système politique, à un président qui outrepasse largement ses fonctions, à des institutions à bout de souffle, à un personnel politique qu'ils estiment corrompu. Et chaque année davantage - études d'opinion et sécessions électorales le confirment.
Pour autant, ce rejet n'est pas négatif et les aspirations à une réforme politique du régime de la V e République existent bel et bien dans les couches populaires comme dans les milieux dirigeants. D'une critique au fil des événements n'émerge qu'une alternative à ce présidentialisme mortifère, à son intouchable président, à ses prérogatives étendues à l'excès et à l'absence de réels contre-pouvoirs, qu'il s'agisse de la représentation parlementaire ou des médias.
La V e République est née d'un coup d'Etat, elle se poursuit, selon le mot de Mitterrand, dans le "coup d'Etat permanent" ; elle en est aujourd'hui discréditée, la démocratie de faible intensité. Alors, changer la République ou changer de République ? Dans tous les cas, ce sont nos institutions qu'il nous faut repenser, notre constitution, nos modes de scrutin. A l'approche d'une nouvelle élection présidentielle, Le rêve d'autre chose ( tirée pour partie d'une " Une autre République est possible " , sur Mediapart) montre l'inefficience d'un quinquennat (celui de François Hollande), pourtant réputé susciter le changement, et la nécessité augmentée d'une révolution démocratique.
Et, pourquoi pas, d'une VI e République ? Paul Alliès est professeur de science politique émérite à l'Université de Montpellier. Président de la Convention pour la VIe République (C6R).
Le discrédit du système politique - les institutions comme le personnel - est devenu massif ; il s'amplifie d'année en année. Changer la République ou changer de République ? "Un peuple a toujours le droit de revoir, de réformer et de changer de Constitution. Une génération ne peut assujettir à ses lois les générations futures" . (Constitution du 24 juin 1793 - article 28) Partout en Europe, les effets de la révolution numérique se font sentir et un nouveau désir de démocratie s'enracine, social autant que politique.
En France, il a pris une tournure particulière au cours de la dernière décennie : les électeurs sont plus nombreux à se détourner des urnes, comme pour mieux dire le discrédit qu'ils portent à notre système politique, à un président qui outrepasse largement ses fonctions, à des institutions à bout de souffle, à un personnel politique qu'ils estiment corrompu. Et chaque année davantage - études d'opinion et sécessions électorales le confirment.
Pour autant, ce rejet n'est pas négatif et les aspirations à une réforme politique du régime de la V e République existent bel et bien dans les couches populaires comme dans les milieux dirigeants. D'une critique au fil des événements n'émerge qu'une alternative à ce présidentialisme mortifère, à son intouchable président, à ses prérogatives étendues à l'excès et à l'absence de réels contre-pouvoirs, qu'il s'agisse de la représentation parlementaire ou des médias.
La V e République est née d'un coup d'Etat, elle se poursuit, selon le mot de Mitterrand, dans le "coup d'Etat permanent" ; elle en est aujourd'hui discréditée, la démocratie de faible intensité. Alors, changer la République ou changer de République ? Dans tous les cas, ce sont nos institutions qu'il nous faut repenser, notre constitution, nos modes de scrutin. A l'approche d'une nouvelle élection présidentielle, Le rêve d'autre chose ( tirée pour partie d'une " Une autre République est possible " , sur Mediapart) montre l'inefficience d'un quinquennat (celui de François Hollande), pourtant réputé susciter le changement, et la nécessité augmentée d'une révolution démocratique.
Et, pourquoi pas, d'une VI e République ? Paul Alliès est professeur de science politique émérite à l'Université de Montpellier. Président de la Convention pour la VIe République (C6R).
En France, il a pris une tournure particulière au cours de la dernière décennie : les électeurs sont plus nombreux à se détourner des urnes, comme pour mieux dire le discrédit qu'ils portent à notre système politique, à un président qui outrepasse largement ses fonctions, à des institutions à bout de souffle, à un personnel politique qu'ils estiment corrompu. Et chaque année davantage - études d'opinion et sécessions électorales le confirment.
Pour autant, ce rejet n'est pas négatif et les aspirations à une réforme politique du régime de la V e République existent bel et bien dans les couches populaires comme dans les milieux dirigeants. D'une critique au fil des événements n'émerge qu'une alternative à ce présidentialisme mortifère, à son intouchable président, à ses prérogatives étendues à l'excès et à l'absence de réels contre-pouvoirs, qu'il s'agisse de la représentation parlementaire ou des médias.
La V e République est née d'un coup d'Etat, elle se poursuit, selon le mot de Mitterrand, dans le "coup d'Etat permanent" ; elle en est aujourd'hui discréditée, la démocratie de faible intensité. Alors, changer la République ou changer de République ? Dans tous les cas, ce sont nos institutions qu'il nous faut repenser, notre constitution, nos modes de scrutin. A l'approche d'une nouvelle élection présidentielle, Le rêve d'autre chose ( tirée pour partie d'une " Une autre République est possible " , sur Mediapart) montre l'inefficience d'un quinquennat (celui de François Hollande), pourtant réputé susciter le changement, et la nécessité augmentée d'une révolution démocratique.
Et, pourquoi pas, d'une VI e République ? Paul Alliès est professeur de science politique émérite à l'Université de Montpellier. Président de la Convention pour la VIe République (C6R).