Le retour du tragique : Luces de Bohemia de Valle - Inclan (1920) et la rénovation esthétique

Par : Edgard Samper, Danièle Miglos, Catherine Flepp, Carole Egger

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  • Nombre de pages144
  • PrésentationBroché
  • Poids0.275 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-7298-3545-3
  • EAN9782729835453
  • Date de parution08/08/2007
  • CollectionCapes/Agrégation Espagnol
  • ÉditeurEllipses

Résumé

La finalité de cet ouvrage consiste à proposer une lecture de Luces de Bohemia, œuvre dramatique de Ramón del Valle-Inclán, inscrite dans un contexte socio-politique et esthétique. La pièce, d'une singulière intensité, représente un premier pas dans la genèse de l'esperpento, nouvelle écriture poétique avant-gardiste et, en même temps, instrument de protestation sociale. En effet, l'Espagne de 1920 vit un nouvel épisode tragique ; c'est cette " variation " que saisit et reflète l'esperpento. Le personnage principal, Max Estrella, démuni face à l'absurdité du monde, plongé dans le désarroi, ne connaît que des échecs. L'expérience dramatique le révèle dans sa tragique interrogation. Au moment même où il atteint la plus grande lucidité sur la réalité espagnole, Max Estrella livre, précisément à l'être le plus grotesque, don Latino, son unique testament, l'esperpento : acte incongru, mais aussi acte de création esthétique par lequel il transcende cette condition grotesque. Valle-Inclán, plus que jamais, réaffirme, dans Luces de Bohemia, la relation mimétique de l'œuvre et du monde et sa défense d'une esthétique du miroir, donnant de la sorte une dimension éthique et ontologique à la pièce.
La finalité de cet ouvrage consiste à proposer une lecture de Luces de Bohemia, œuvre dramatique de Ramón del Valle-Inclán, inscrite dans un contexte socio-politique et esthétique. La pièce, d'une singulière intensité, représente un premier pas dans la genèse de l'esperpento, nouvelle écriture poétique avant-gardiste et, en même temps, instrument de protestation sociale. En effet, l'Espagne de 1920 vit un nouvel épisode tragique ; c'est cette " variation " que saisit et reflète l'esperpento. Le personnage principal, Max Estrella, démuni face à l'absurdité du monde, plongé dans le désarroi, ne connaît que des échecs. L'expérience dramatique le révèle dans sa tragique interrogation. Au moment même où il atteint la plus grande lucidité sur la réalité espagnole, Max Estrella livre, précisément à l'être le plus grotesque, don Latino, son unique testament, l'esperpento : acte incongru, mais aussi acte de création esthétique par lequel il transcende cette condition grotesque. Valle-Inclán, plus que jamais, réaffirme, dans Luces de Bohemia, la relation mimétique de l'œuvre et du monde et sa défense d'une esthétique du miroir, donnant de la sorte une dimension éthique et ontologique à la pièce.