"Il ne faut pas chercher dans Le retour du temps de Gérard Augustin l'emprise de la nostalgie, mais le réveil de la mystérieuse vigueur et vigilance de l'instant : "le rivage que tu es". Si l'Italie avec ses haltes historiques et sensorielles compose le champ de forces de ce texte baroque, le serpent qui noue et délie le verbe en est le démiurge. Les dieux, les mythes, les traces vagabondes ne prennent leur véritable signification que par cette aventure immédiate qui défie l'immortelle saison.
Ni romance, ni réminiscence d'un ailleurs douteux, mais ce chant interrompu d'un temps fort et porteur de la majesté du poème. Poème comme un tissage infini d'une même main et d'un long souffle circulaire de joueur de didgeridoo, cet instrument des aborigènes australiens. Etrange extase matérielle, sans cesse remise sur les sentiers ardus de la lucidité, qui tranche avec l'imaginaire et les rythmes de la poésie française.
Il faut découvrir Le retour du temps en de longues plongées, ensuite viennent le voyage et le suc des mots. Alors, le monde sans concession de Gérard Augustin déploie pleinement sa magie." (Michel Cassir).
"Il ne faut pas chercher dans Le retour du temps de Gérard Augustin l'emprise de la nostalgie, mais le réveil de la mystérieuse vigueur et vigilance de l'instant : "le rivage que tu es". Si l'Italie avec ses haltes historiques et sensorielles compose le champ de forces de ce texte baroque, le serpent qui noue et délie le verbe en est le démiurge. Les dieux, les mythes, les traces vagabondes ne prennent leur véritable signification que par cette aventure immédiate qui défie l'immortelle saison.
Ni romance, ni réminiscence d'un ailleurs douteux, mais ce chant interrompu d'un temps fort et porteur de la majesté du poème. Poème comme un tissage infini d'une même main et d'un long souffle circulaire de joueur de didgeridoo, cet instrument des aborigènes australiens. Etrange extase matérielle, sans cesse remise sur les sentiers ardus de la lucidité, qui tranche avec l'imaginaire et les rythmes de la poésie française.
Il faut découvrir Le retour du temps en de longues plongées, ensuite viennent le voyage et le suc des mots. Alors, le monde sans concession de Gérard Augustin déploie pleinement sa magie." (Michel Cassir).