Le retour du califat
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- Nombre de pages176
- PrésentationBroché
- Poids0.228 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,4 cm
- ISBN978-2-07-017841-4
- EAN9782070178414
- Date de parution10/03/2016
- CollectionLe Débat
- ÉditeurGallimard
Résumé
Lorsque l'organisation de l'Etat islamique proclame le califat en 2014, elle signe le retour d'une institution à l'histoire plus que millénaire. Le calife, à l'origine simple successeur du prophète de l'islam, devient une figure centrale du pouvoir, avec la mise en place de plusieurs dynasties califales : les Omeyyades à Damas, les Abbassides à Bagdad, les Fatimides au Caire, les Almohades à Marrakech, les Ottomans à Istanbul.
Au fil des siècles, cette figure évolue : d'un chef spirituel et temporel, le calife finit par n'être plus qu'un guide religieux, soumis au pouvoir d'un vizir ou d'un émir. Il subit tout à la fois la pression des oulémas et de l'armée, puis celle des puissances étrangères, avant de disparaître à l'issue de la Première Guerre mondiale. Malgré la suppression du califat en 1924, ce rêve d'unité de la communauté musulmane est toujours présent.
Il signe l'échec de l'Etat-nation porté par le nationalisme arabe et le retour d'un panislamisme conquérant. Loin d'être l'expression d'un fanatisme local, il apparaît aujourd'hui comme un projet mûrement réfléchi à l'enracinement historique.
Au fil des siècles, cette figure évolue : d'un chef spirituel et temporel, le calife finit par n'être plus qu'un guide religieux, soumis au pouvoir d'un vizir ou d'un émir. Il subit tout à la fois la pression des oulémas et de l'armée, puis celle des puissances étrangères, avant de disparaître à l'issue de la Première Guerre mondiale. Malgré la suppression du califat en 1924, ce rêve d'unité de la communauté musulmane est toujours présent.
Il signe l'échec de l'Etat-nation porté par le nationalisme arabe et le retour d'un panislamisme conquérant. Loin d'être l'expression d'un fanatisme local, il apparaît aujourd'hui comme un projet mûrement réfléchi à l'enracinement historique.
Lorsque l'organisation de l'Etat islamique proclame le califat en 2014, elle signe le retour d'une institution à l'histoire plus que millénaire. Le calife, à l'origine simple successeur du prophète de l'islam, devient une figure centrale du pouvoir, avec la mise en place de plusieurs dynasties califales : les Omeyyades à Damas, les Abbassides à Bagdad, les Fatimides au Caire, les Almohades à Marrakech, les Ottomans à Istanbul.
Au fil des siècles, cette figure évolue : d'un chef spirituel et temporel, le calife finit par n'être plus qu'un guide religieux, soumis au pouvoir d'un vizir ou d'un émir. Il subit tout à la fois la pression des oulémas et de l'armée, puis celle des puissances étrangères, avant de disparaître à l'issue de la Première Guerre mondiale. Malgré la suppression du califat en 1924, ce rêve d'unité de la communauté musulmane est toujours présent.
Il signe l'échec de l'Etat-nation porté par le nationalisme arabe et le retour d'un panislamisme conquérant. Loin d'être l'expression d'un fanatisme local, il apparaît aujourd'hui comme un projet mûrement réfléchi à l'enracinement historique.
Au fil des siècles, cette figure évolue : d'un chef spirituel et temporel, le calife finit par n'être plus qu'un guide religieux, soumis au pouvoir d'un vizir ou d'un émir. Il subit tout à la fois la pression des oulémas et de l'armée, puis celle des puissances étrangères, avant de disparaître à l'issue de la Première Guerre mondiale. Malgré la suppression du califat en 1924, ce rêve d'unité de la communauté musulmane est toujours présent.
Il signe l'échec de l'Etat-nation porté par le nationalisme arabe et le retour d'un panislamisme conquérant. Loin d'être l'expression d'un fanatisme local, il apparaît aujourd'hui comme un projet mûrement réfléchi à l'enracinement historique.