Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Paulhan observe les Malgaches " ils ne dînent jamais à plus de trois ou quatre ; et il est tout à fait inconvenant d'entrer dans une maison quand les...
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Résumé
Paulhan observe les Malgaches " ils ne dînent jamais à plus de trois ou quatre ; et il est tout à fait inconvenant d'entrer dans une maison quand les gens sont à table. Ou si l'on entre, ils se lèvent tout de suite et font semblant de faire autre chose. Même une cuisinière n'ose goûter sa soupe, que si personne ne la regarde." Et dans une autre lettre : "autour des repas, ils ont mis toutes les délicatesses de sentiments, les complications que l'on met en Europe autour de l'amour. Mais s'agit-il seulement des coutumes malgaches ? Au même moment, Paulhan écrit aussi sur le mensonge, comme il l'avait fait en France sur la fatigue, la croyance, les rêves ou le sentiment de liberté. Il lit Les Immémoriaux de Max-Anély, et préfère Maupassant à Pierre Loti. Il se promet d'étudier les proverbes, qui pour lui ont deux sens, l'un moral - et l'autre inconvenant. Sous un premier titre, Les Mérinas et le soin des repas, cet essai, qui est presque un récit, est achevé en juin 1909 ; il n'est pas publié du vivant de l'auteur.