Le Rameau d'Or. Tome 2, Le dieu qui meurt ; Adonis ; Atys et Osiris

Par : James George Frazer
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages754
  • PrésentationBroché
  • Poids0.42 kg
  • Dimensions13,3 cm × 19,7 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-221-50264-7
  • EAN9782221502648
  • Date de parution01/10/1992
  • CollectionBouquins
  • ÉditeurRobert Laffont

Résumé

Dieux qui meurent, dieux morts, rois divins mis à mort, réellement ou symboliquement, ces personnages apparaissent comme bien étranges. C'est à coup sûr un des grand mérites de Frazer que de les avoir désignés à notre attention. L'idée du " dieu qui meurt ", qu'il faut placer sans doute à mi-chemin du motif mythique et du concept, pose un problème que les historiens des religions et les ethnologues contemporains ont résolu, chacun pour eux pourrait-on dire, à l'intérieure de la culture et de la société qu'ils étudient, mais qui n'est pas élucidé complètement du point de vue mais qui n'est pas élucidé complètement du point de vue mythologique. Le sentiment d'étrangeté que suscite l'idée d'un dieu qui subit la mort, et la mort violente, s'atténue un peu lorsqu'on s'aperçoit que cette mort n'en est pas une : le dieu ressuscite, ou bien il vit pour toujours dans l'au-delà, ou bien encore au souverain mort succède immédiatement un autre souverain (" le roi est mort, vive le roi "), équivalent puisqu'investi du même caractère sacré. Le mythe ne connaissant pas plus la contradiction que l'inconscient - dont il émane - n'hésite pas à représenter l'inverse de la mort par la mort et à élaborer des récits où la mort violente n'intervient peut-être que pour mieux être niée. Et Frazer, sans éclaircir complètement le sens du motif du " dieu qui meurt " en a eu cependant l'intuition poétique. Ces trois volumes nous entraînent dans les royaumes africains où l'on mettait à mort le souverain sacré lorsque ses forces commençaient à décliner, et dans les cultures de l'Antiquité méditerranéenne où l'on racontait les mythes et rejouait les rites de divinités masculines - Adonis, tammouz, Atys, Osiris -, mourant de mort violente, puis revivant pour assurer le cycle toujours renouvelé de la fertilité végétale et de la fécondité animale et humaine.
Dieux qui meurent, dieux morts, rois divins mis à mort, réellement ou symboliquement, ces personnages apparaissent comme bien étranges. C'est à coup sûr un des grand mérites de Frazer que de les avoir désignés à notre attention. L'idée du " dieu qui meurt ", qu'il faut placer sans doute à mi-chemin du motif mythique et du concept, pose un problème que les historiens des religions et les ethnologues contemporains ont résolu, chacun pour eux pourrait-on dire, à l'intérieure de la culture et de la société qu'ils étudient, mais qui n'est pas élucidé complètement du point de vue mais qui n'est pas élucidé complètement du point de vue mythologique. Le sentiment d'étrangeté que suscite l'idée d'un dieu qui subit la mort, et la mort violente, s'atténue un peu lorsqu'on s'aperçoit que cette mort n'en est pas une : le dieu ressuscite, ou bien il vit pour toujours dans l'au-delà, ou bien encore au souverain mort succède immédiatement un autre souverain (" le roi est mort, vive le roi "), équivalent puisqu'investi du même caractère sacré. Le mythe ne connaissant pas plus la contradiction que l'inconscient - dont il émane - n'hésite pas à représenter l'inverse de la mort par la mort et à élaborer des récits où la mort violente n'intervient peut-être que pour mieux être niée. Et Frazer, sans éclaircir complètement le sens du motif du " dieu qui meurt " en a eu cependant l'intuition poétique. Ces trois volumes nous entraînent dans les royaumes africains où l'on mettait à mort le souverain sacré lorsque ses forces commençaient à décliner, et dans les cultures de l'Antiquité méditerranéenne où l'on racontait les mythes et rejouait les rites de divinités masculines - Adonis, tammouz, Atys, Osiris -, mourant de mort violente, puis revivant pour assurer le cycle toujours renouvelé de la fertilité végétale et de la fécondité animale et humaine.