A l'occasion d'un opération Masse Critique spéciale suite à sa réédition par les éditions Libretto, j'ai reçu "Le Quinconce, I - L'héritage de John Huffam" de Charles Palliser.
Il m'est difficile de chroniquer cette lecture tant elle me laisse perplexe. Je ne dirai pas que je n'ai pas apprécié, mais je ne dirai pas non plus que j'ai été emporté par ce que j'ai lu... C'est un roman en plusieurs tomes. Cette première partie nous présente le narrateur Johnnie et met en place l'intrigue.
Le livre d'un peu moins de 300 pages est divisé en 5 parties.
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans la première partie - Un enfant malin. L'écriture et les expressions "à l'ancienne" constituaient pour moi un mur... Je n'ai d'ailleurs pas trop compris pourquoi Charles Palliser utilisait ce style dans un roman contemporain (j'ai bien vérifié à plusieurs reprises la date de publication...c'est bien 1989). On y retrouve tous les styles de langage "parlé" allant de l'argot populaire au langage le plus châtié en fonction du personnage. Assez déroutant... et j'ai du reprendre pas mal de fois certains passages pour être sûr de bien comprendre. On découvre le narrateur Johnnie qui effectivement est un enfant malin.
Il n'empêche j'ai trouvé cette première partie très longue...
Bien m'en a pris de persévérer puisqu'ensuite j'ai trouvé que le livre allait crescendo. Peut être est ce parce que je me suis habitué à l'écriture, peut être est ce parce qu'il y a davantage de dialogue, peut être est ce parce qu'il y a davantage d'actions... En tout cas, la suite de ma lecture a été plus aisée.
Il n'empêche que je ne pensais pas consacrer autant de temps à ce roman.
L'auteur distille ses indices petit à petit et met en place l'intrigue dans les 4 parties restantes.
Du remaniement de la gouvernance familiale dans la 2e partie - Des amies disparaissent - aux manipulations dans la 3e - une compagnie prometteuse- et la 4e - Spéculations- jusqu'au rebondissement final dans la 5e - Relations.
Même si c'est complexe et assez peu empathique, on s'attache à l'histoire du maitre Johnnie et on partage assez régulièrement ses pensées. De ce coté la, l'auteur a bien réussi à nous captiver.
Les dernières pages incitent à se ruer sur les prochains tomes puisqu'elles clôturent la première vie du narrateur si je puis dire sans toutefois dévoiler grand chose de la suite...
En ce qui me concerne, je ne sais pas si je poursuivrai la saga... Pas dans l'immédiat en tout cas j'ai besoin de digérer...
A la fois intéressant (l'histoire) et dérangeant (l'écriture), voila quelle conclusion je ferai en refermant ce roman.
3/5
A l'occasion d'un opération Masse Critique spéciale suite à sa réédition par les éditions Libretto, j'ai reçu "Le Quinconce, I - L'héritage de John Huffam" de Charles Palliser.
Il m'est difficile de chroniquer cette lecture tant elle me laisse perplexe. Je ne dirai pas que je n'ai pas apprécié, mais je ne dirai pas non plus que j'ai été emporté par ce que j'ai lu... C'est un roman en plusieurs tomes. Cette première partie nous présente le narrateur Johnnie et met en place l'intrigue.
Le livre d'un peu moins de 300 pages est divisé en 5 parties.
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans la première partie - Un enfant malin. L'écriture et les expressions "à l'ancienne" constituaient pour moi un mur... Je n'ai d'ailleurs pas trop compris pourquoi Charles Palliser utilisait ce style dans un roman contemporain (j'ai bien vérifié à plusieurs reprises la date de publication...c'est bien 1989). On y retrouve tous les styles de langage "parlé" allant de l'argot populaire au langage le plus châtié en fonction du personnage. Assez déroutant... et j'ai du reprendre pas mal de fois certains passages pour être sûr de bien comprendre. On découvre le narrateur Johnnie qui effectivement est un enfant malin.
Il n'empêche j'ai trouvé cette première partie très longue...
Bien m'en a pris de persévérer puisqu'ensuite j'ai trouvé que le livre allait crescendo. Peut être est ce parce que je me suis habitué à l'écriture, peut être est ce parce qu'il y a davantage de dialogue, peut être est ce parce qu'il y a davantage d'actions... En tout cas, la suite de ma lecture a été plus aisée.
Il n'empêche que je ne pensais pas consacrer autant de temps à ce roman.
L'auteur distille ses indices petit à petit et met en place l'intrigue dans les 4 parties restantes.
Du remaniement de la gouvernance familiale dans la 2e partie - Des amies disparaissent - aux manipulations dans la 3e - une compagnie prometteuse- et la 4e - Spéculations- jusqu'au rebondissement final dans la 5e - Relations.
Même si c'est complexe et assez peu empathique, on s'attache à l'histoire du maitre Johnnie et on partage assez régulièrement ses pensées. De ce coté la, l'auteur a bien réussi à nous captiver.
Les dernières pages incitent à se ruer sur les prochains tomes puisqu'elles clôturent la première vie du narrateur si je puis dire sans toutefois dévoiler grand chose de la suite...
En ce qui me concerne, je ne sais pas si je poursuivrai la saga... Pas dans l'immédiat en tout cas j'ai besoin de digérer...
A la fois intéressant (l'histoire) et dérangeant (l'écriture), voila quelle conclusion je ferai en refermant ce roman.
3/5