L'auteur ne souhaite livrer au public aucun détail sur sa vie, ses occupations, ses opinions ou ses études.
Le procès de Baudelaire
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- Nombre de pages680
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.984 kg
- Dimensions15,2 cm × 22,2 cm × 3,5 cm
- ISBN978-2-600-06566-5
- EAN9782600065665
- Date de parution18/12/2024
- CollectionHistoire des idées et critique
- ÉditeurDroz
- PréfacierAndré Guyaux
Résumé
Les "trois magistrats niais" (Baudelaire), qui ont jugé que l'auteur des Fleurs du Mal et ses éditeurs outrageaient la morale publique et les bonnes moeurs, se doutaient-ils que la postérité les déjugerait, au point qu'au siècle suivant leur décision serait cassée par l'effet d'une loi d'exception ? Pour avoir blâmé "l'erreur du poète dans le but qu'il voulait atteindre et dans la route qu'il a suivie", les voici, à leur tour, reprochables d'un scandaleux manque de jugement en fait de littérature, pis ! d'erreur, voire de faute judiciaire.
Méritent-ils, pour autant, les sentences à l'emporte-pièce dont on les accable si souvent, sans parler de l'opprobre jeté sur le procureur Pinard, redoutable mais hypocrite lecteur ? Raphaël Belaïche reconstitue ici les pièces d'un dossier détruit par les incendies de la Commune, recompose la scène du prétoire, explique savamment le droit, raconte, enfin, les enjeux et les combats politiques d'une époque où, plus souvent qu'à son tour, la littérature se voyait convoquée au banc des prévenus des tribunaux correctionnels.
Méritent-ils, pour autant, les sentences à l'emporte-pièce dont on les accable si souvent, sans parler de l'opprobre jeté sur le procureur Pinard, redoutable mais hypocrite lecteur ? Raphaël Belaïche reconstitue ici les pièces d'un dossier détruit par les incendies de la Commune, recompose la scène du prétoire, explique savamment le droit, raconte, enfin, les enjeux et les combats politiques d'une époque où, plus souvent qu'à son tour, la littérature se voyait convoquée au banc des prévenus des tribunaux correctionnels.
Les "trois magistrats niais" (Baudelaire), qui ont jugé que l'auteur des Fleurs du Mal et ses éditeurs outrageaient la morale publique et les bonnes moeurs, se doutaient-ils que la postérité les déjugerait, au point qu'au siècle suivant leur décision serait cassée par l'effet d'une loi d'exception ? Pour avoir blâmé "l'erreur du poète dans le but qu'il voulait atteindre et dans la route qu'il a suivie", les voici, à leur tour, reprochables d'un scandaleux manque de jugement en fait de littérature, pis ! d'erreur, voire de faute judiciaire.
Méritent-ils, pour autant, les sentences à l'emporte-pièce dont on les accable si souvent, sans parler de l'opprobre jeté sur le procureur Pinard, redoutable mais hypocrite lecteur ? Raphaël Belaïche reconstitue ici les pièces d'un dossier détruit par les incendies de la Commune, recompose la scène du prétoire, explique savamment le droit, raconte, enfin, les enjeux et les combats politiques d'une époque où, plus souvent qu'à son tour, la littérature se voyait convoquée au banc des prévenus des tribunaux correctionnels.
Méritent-ils, pour autant, les sentences à l'emporte-pièce dont on les accable si souvent, sans parler de l'opprobre jeté sur le procureur Pinard, redoutable mais hypocrite lecteur ? Raphaël Belaïche reconstitue ici les pièces d'un dossier détruit par les incendies de la Commune, recompose la scène du prétoire, explique savamment le droit, raconte, enfin, les enjeux et les combats politiques d'une époque où, plus souvent qu'à son tour, la littérature se voyait convoquée au banc des prévenus des tribunaux correctionnels.