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La répétition a fait l'objet do nombreuses études qui en ont cerné les aspects linguistiques (répétition formelle, sémantique, morpho-sémantique), poétiques (refrain, vers, leitmotiv, strophe, rime, assonance, rythme) et textuels : corrélations perceptibles entre des textes d'aujourd'hui (citation, allusion, plagiai, parodie...) et relevant de ce qu'on a pu appeler intertextualité générale ou hypertextualité - la première requérant une relation de coprésence manifeste entre plusieurs textes, la seconde une opération do réécriture.
C'est eux répétitions littérales d'énonces eu sein d'un (ou de plusieurs) textes d'un même auteur que t'on s'attache Ici. Connue sous le nom d'autotextualifé, cette pratique est examinée dans un corpus d'oeuvres littéraires de langue française du sr siècle. Les auteurs retenus - Duras, Queneau, Robbe-Grillet, Simon, entre-autres l'ont été en raison du caractère conscient (ouvertement revendiqué) et systématique (outrepassant le cadre simplement phrastique) que prend chez eux la reprise textuelle.
Véritable principe de production littéraire, la répétition conduit a redéfinir le statut du personnage de roman, ainsi que les modulations narratives. Au sein du récit de fiction, elle témoigne en effet d'une interrogation sur les modalités - et sur le possibilité même - d'une représentation de l'être. Elfe a pu en outre être rattachée a une disparition progressive du "récit de la Fin" . Si ces jeux ne sont pas propres au roman moderne et contemporain, sans doute peut-on y voir l'indice d'une conception particulière de la personne et de l'Histoire.