Le principe de double nationalité au Cameroun
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- Nombre de pages82
- PrésentationBroché
- Poids0.115 kg
- Dimensions13,7 cm × 21,5 cm × 0,8 cm
- ISBN978-2-336-00884-4
- EAN9782336008844
- Date de parution01/12/2012
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La loi camerounaise "portant code de la nationalité" est un objet juridique insolite. Il s'agit bien d'une loi, un peu moins d'un code. Promulguée en 1968, cette loi mérite d'être précisée en plusieurs de ses termes. Le temps d'une refondation est venu, mais guère le temps d'une consécration textuelle du principe de la double nationalité. Pour l'auteur, la nationalité camerounaise est l'une des plus réceptives et faciles à acquérir.
Et le "code de la nationalité" de 1968 est assurément l'un des plus permissifs au monde. Cette réflexion s'ouvre sur la nécessité de définir et de construire la nationalité camerounaise et se clôt sur l'inéluctabilité d'une évolution à pas comptés. Contrairement à ce qui se dit, la double nationalité n'est pas systématiquement interdite par les textes nationaux, elle n'est nulle part nommée par le législateur camerounais ; de ce point de vue, elle est survalorisée dans le débat politique et l'urgence de s'aligner sur les modèles occidentaux ne se pose absolument pas, surtout que les flux migratoires indiquent qu'il faut justement, si l'on veut juguler la saignée du capital humain, agir à l'encontre de ce qui se pratique ailleurs.
Et le "code de la nationalité" de 1968 est assurément l'un des plus permissifs au monde. Cette réflexion s'ouvre sur la nécessité de définir et de construire la nationalité camerounaise et se clôt sur l'inéluctabilité d'une évolution à pas comptés. Contrairement à ce qui se dit, la double nationalité n'est pas systématiquement interdite par les textes nationaux, elle n'est nulle part nommée par le législateur camerounais ; de ce point de vue, elle est survalorisée dans le débat politique et l'urgence de s'aligner sur les modèles occidentaux ne se pose absolument pas, surtout que les flux migratoires indiquent qu'il faut justement, si l'on veut juguler la saignée du capital humain, agir à l'encontre de ce qui se pratique ailleurs.
La loi camerounaise "portant code de la nationalité" est un objet juridique insolite. Il s'agit bien d'une loi, un peu moins d'un code. Promulguée en 1968, cette loi mérite d'être précisée en plusieurs de ses termes. Le temps d'une refondation est venu, mais guère le temps d'une consécration textuelle du principe de la double nationalité. Pour l'auteur, la nationalité camerounaise est l'une des plus réceptives et faciles à acquérir.
Et le "code de la nationalité" de 1968 est assurément l'un des plus permissifs au monde. Cette réflexion s'ouvre sur la nécessité de définir et de construire la nationalité camerounaise et se clôt sur l'inéluctabilité d'une évolution à pas comptés. Contrairement à ce qui se dit, la double nationalité n'est pas systématiquement interdite par les textes nationaux, elle n'est nulle part nommée par le législateur camerounais ; de ce point de vue, elle est survalorisée dans le débat politique et l'urgence de s'aligner sur les modèles occidentaux ne se pose absolument pas, surtout que les flux migratoires indiquent qu'il faut justement, si l'on veut juguler la saignée du capital humain, agir à l'encontre de ce qui se pratique ailleurs.
Et le "code de la nationalité" de 1968 est assurément l'un des plus permissifs au monde. Cette réflexion s'ouvre sur la nécessité de définir et de construire la nationalité camerounaise et se clôt sur l'inéluctabilité d'une évolution à pas comptés. Contrairement à ce qui se dit, la double nationalité n'est pas systématiquement interdite par les textes nationaux, elle n'est nulle part nommée par le législateur camerounais ; de ce point de vue, elle est survalorisée dans le débat politique et l'urgence de s'aligner sur les modèles occidentaux ne se pose absolument pas, surtout que les flux migratoires indiquent qu'il faut justement, si l'on veut juguler la saignée du capital humain, agir à l'encontre de ce qui se pratique ailleurs.