Le prince absolu. Apogée et déclin de l'imaginaire monarchique
Par :Formats :
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages333
- PrésentationBroché
- Poids0.4 kg
- Dimensions14,7 cm × 22,0 cm × 2,2 cm
- ISBN978-2-07-014713-7
- EAN9782070147137
- Date de parution09/10/2014
- CollectionL'esprit de la cité
- ÉditeurGallimard
Résumé
Le Prince absolu fait suite au Pouvoir absolu (2013). Déplaçant le regard vers la France de Richelieu et de Louis XIV, Arlette Jouanna interroge les caractères distinctifs de l'idéologie absolue comme système de légitimité. Elle explore dans la longue durée les constructions intellectuelles, théologiques, philosophiques de la pensée du pouvoir, ses avatars, ses infléchissements, ses excès et ses tribulations.
Au XVIIe siècle, après la terrible déchirure des guerres de Religion, la croyance en la sacralité du prince fait de lui l'unique source du droit, ce qui tend à assimiler le légitime au légal. D'extraordinaire et dangereux, le pouvoir absolu est devenu ordinaire et bénéfique ; l'art de gouverner y gagne une autonomie temporelle inédite, faisant surgir la notion neuve de l'impersonnalité de l'Etat. Les résistances à ce modèle politique, qui marie le droit divin et la raison d'Etat, ne réussiront pas à s'imposer pendant la Fronde.
Louis XIV incarne magnifiquement la majesté de l'Etat absolu ; mais sa puissance même d'incarnation finit par rendre opaque le lien entre pouvoir et justice, donnant prise à l'accusation d'arbitraire. Son règne marque à la fois l'apogée et le début du déclin de l'imaginaire sacral de la monarchie.
Au XVIIe siècle, après la terrible déchirure des guerres de Religion, la croyance en la sacralité du prince fait de lui l'unique source du droit, ce qui tend à assimiler le légitime au légal. D'extraordinaire et dangereux, le pouvoir absolu est devenu ordinaire et bénéfique ; l'art de gouverner y gagne une autonomie temporelle inédite, faisant surgir la notion neuve de l'impersonnalité de l'Etat. Les résistances à ce modèle politique, qui marie le droit divin et la raison d'Etat, ne réussiront pas à s'imposer pendant la Fronde.
Louis XIV incarne magnifiquement la majesté de l'Etat absolu ; mais sa puissance même d'incarnation finit par rendre opaque le lien entre pouvoir et justice, donnant prise à l'accusation d'arbitraire. Son règne marque à la fois l'apogée et le début du déclin de l'imaginaire sacral de la monarchie.
Le Prince absolu fait suite au Pouvoir absolu (2013). Déplaçant le regard vers la France de Richelieu et de Louis XIV, Arlette Jouanna interroge les caractères distinctifs de l'idéologie absolue comme système de légitimité. Elle explore dans la longue durée les constructions intellectuelles, théologiques, philosophiques de la pensée du pouvoir, ses avatars, ses infléchissements, ses excès et ses tribulations.
Au XVIIe siècle, après la terrible déchirure des guerres de Religion, la croyance en la sacralité du prince fait de lui l'unique source du droit, ce qui tend à assimiler le légitime au légal. D'extraordinaire et dangereux, le pouvoir absolu est devenu ordinaire et bénéfique ; l'art de gouverner y gagne une autonomie temporelle inédite, faisant surgir la notion neuve de l'impersonnalité de l'Etat. Les résistances à ce modèle politique, qui marie le droit divin et la raison d'Etat, ne réussiront pas à s'imposer pendant la Fronde.
Louis XIV incarne magnifiquement la majesté de l'Etat absolu ; mais sa puissance même d'incarnation finit par rendre opaque le lien entre pouvoir et justice, donnant prise à l'accusation d'arbitraire. Son règne marque à la fois l'apogée et le début du déclin de l'imaginaire sacral de la monarchie.
Au XVIIe siècle, après la terrible déchirure des guerres de Religion, la croyance en la sacralité du prince fait de lui l'unique source du droit, ce qui tend à assimiler le légitime au légal. D'extraordinaire et dangereux, le pouvoir absolu est devenu ordinaire et bénéfique ; l'art de gouverner y gagne une autonomie temporelle inédite, faisant surgir la notion neuve de l'impersonnalité de l'Etat. Les résistances à ce modèle politique, qui marie le droit divin et la raison d'Etat, ne réussiront pas à s'imposer pendant la Fronde.
Louis XIV incarne magnifiquement la majesté de l'Etat absolu ; mais sa puissance même d'incarnation finit par rendre opaque le lien entre pouvoir et justice, donnant prise à l'accusation d'arbitraire. Son règne marque à la fois l'apogée et le début du déclin de l'imaginaire sacral de la monarchie.