Maltraités au quotidien, comme beaucoup d'autres travailleurs et travailleuses dans la société néolibérale d'aujourd'hui, les préposés aux bénéficiaires - ou 2 aides-soignants - doivent mériter à chaque jour le droit de demeurer en vie. C'est pour survivre à sa condition de misérable qu'un 41 jour le préposé de Notre-Dame, c'est-à-dire de l'Hôpital Notre-Dame de Montréal, s'est inventé un personnage, celui d'espion du gouvernement dans la place.
Le préposé de Notre-Dame, c'était moi. Grâce à ce personnage, j'ai pu transcender le mépris que j'y subissais au quotidien, tout comme mes autres collègues préposés. Mais contrairement à ces derniers, sous mon couvert d'espion, à tous les matins je me rendais à Notre-Dame remplir ma tâche de préposé en courant, avide de ne rien manquer.
Maltraités au quotidien, comme beaucoup d'autres travailleurs et travailleuses dans la société néolibérale d'aujourd'hui, les préposés aux bénéficiaires - ou 2 aides-soignants - doivent mériter à chaque jour le droit de demeurer en vie. C'est pour survivre à sa condition de misérable qu'un 41 jour le préposé de Notre-Dame, c'est-à-dire de l'Hôpital Notre-Dame de Montréal, s'est inventé un personnage, celui d'espion du gouvernement dans la place.
Le préposé de Notre-Dame, c'était moi. Grâce à ce personnage, j'ai pu transcender le mépris que j'y subissais au quotidien, tout comme mes autres collègues préposés. Mais contrairement à ces derniers, sous mon couvert d'espion, à tous les matins je me rendais à Notre-Dame remplir ma tâche de préposé en courant, avide de ne rien manquer.