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Julia, mère célibataire, a un secret. Le premier jour du printemps, il y a plus de 20 ans, elle a tué quelqu'un. Peut-on pardonner l'impardonnable ? Chrissie est la meilleure pour chaparder des bonbons, faire le poirier et gagner les parties de cache-cache. Mais, dans sa banlieue anglaise sordide, son quotidien est violent, solitaire et misérable, entre un père absent et une mère démissionnaire. La seule chose qui donne à Chrissie l'impression d'être vivante, c'est son secret.
Le premier jour du printemps, elle a tué un petit garçon. Quinze ans plus tard, Chrissie s'appelle Julia. Elle tente d'être une bonne mère pour Molly, sa fille de cinq ans. Va-t-elle pouvoir subvenir à ses besoins ? Réussir à lui donner ce qu'elle n'a jamais reçu ? Quand, un soir, elle commence à recevoir de mystérieux appels, elle craint que son passé ne refasse surface. Et que sa plus grande peur, celle de se voir retirer Molly, ne soit sur le point de se réaliser.
" Un premier roman coup de poing qui fait vaciller nos certitudes morales. " Psychologie magazine " Un premier roman virtuose " Le Parisien " La culpabilité et l'espoir d'une rédemption sont au centre du premier roman obsédant de Nancy Tucker. Le récit d'une enfance perdue où pointe l'espoir d'une vie meilleure. " Le Soir " Genèse du crime, culpabilité et rédemption, voilà les sillons explorés par le magnifique roman de Nancy Tucker.
" La Voix du Nord Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Carine Chichereau
ENORME coup de coeur!!
C’est l’histoire de Chrissie, petite fille livrée à elle-même. Sa mère ne l’aime pas vraiment, enfin pas assez ou pas comme il faut. Son père meurt parfois puis revient à la vie dans le bar du coin. Chrissie a une meilleure amie, mais elle ne l’aime pas vraiment, ou trop. Chrissie est crue, violente, sale, affamée. Puis Chrissie tue un petit garçon le premier jour du printemps. Elle trouve ça sensationnel. C’est ce secret qui la fait vibrer.
Plusieurs années plus tard Chrissie s’appelle Julia et elle est la maman de Molly. Elle veut la protéger de son passé, mais il est si lourd à porter…
Ce roman est puissant, on sent les odeurs accrochées à ce corps de petite fille meurtrie et meurtrière. On entend le gargouillement de son estomac vide depuis plusieurs jours. On exulte presque avec elle quand elle serre très fort le petit cou de sa victime. Puis il nous questionne sur la possibilité d’accorder ou non le pardon à quelqu’un qui a commis le pire. Il nous fait nous demander si tous les meurtriers sont vraiment des monstres.