Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Nous sommes dans le Pékin des années 20 et 30, un Pékin aujourd'hui disparu que Lao She fait vivre sous nos yeux : le petit peuple, surtout, avec...
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" Nous sommes dans le Pékin des années 20 et 30, un Pékin aujourd'hui disparu que Lao She fait vivre sous nos yeux : le petit peuple, surtout, avec ses métiers, ses petits trafics, sa langue savoureuse, ses misères et ses fêtes. Siang-tse est un brave gars de la campagne, plein de santé et d'idées simples, qui est venu à la ville avec la ferme conviction qu'en travaillant dur et en menant une vie honnête et austère de tireur de pousse, il pourra, à force d'économies, se faire une place au soleil. Or, le roman nous raconte la marche inéluctable de Siang-tse vers la déchéance, une sorte de chemin de croix sur lequel notre tireur va de désillusion en désillusion, de coup dur en coup dur qui chaque fois le font tomber toujours plus bas, et qui nous font comprendre - aussi incroyable que cela puisse paraître - comment un home " normal " à tout point de vue peut finir écrasé et broyé par une société sans pitié, jusqu'à devenir une loque que l'on n'ose même plus qualifier d'humaine. " Anne Cheng.
qui se lis avec plaisir. D'ailleurs il n'est pas si facile à lire car il montre une forme de mal être assez profond dans cette société où le répis n'existe pas...même après la mort... A lire!
Un petit livre...
qui se lis avec plaisir. D'ailleurs il n'est pas si facile à lire car il montre une forme de mal être assez profond dans cette société où le répis n'existe pas...même après la mort... A lire!