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Dans le Londres de la fin du XIXe siècle, Dorian Gray, jeune aristocrate anglais d'une rare beauté, fait la connaissance, chez son ami le célèbre peintre Basil Hallward, de Lord Henry, un dandy hédoniste, insolent et cynique. Le peintre vient d'achever le portrait du jeune homme. D'abord réticent à l'idée que Lord Henry ne pervertisse son jeune modèle avec ses théories sur le plaisir, Basil Hallward finit par céder et, sans surprise, Dorian se laisse séduire.
Alors qu'ils contemplent tous les trois le chef-d'oeuvre, Dorian prend conscience que le jour où la vieillesse l'aura défiguré, plus personne ne le regardera. Horrifié, il déclare qu'il donnerait son âme pour que ce portrait vieillisse à sa place. Son voeu est exaucé...
Un portrait captivant...
J'ai vraiment apprécié la première partie de l’œuvre, et plus particulièrement le personnage de Lord Henry, qui a une vision du monde bien à lui. Avec de simples mots, il arrive à bouleverser Dorian Gray, à le changer du tout au tout.
À partir du moment où Dorian Gray prend conscience que le tableau vieilli à sa place, j'ai trouvé que le livre s’essoufflait un peu, qu'il ne brillait pas autant que les premières pages qui m'ont vraiment captivé... La fin m'a quelque peu déçue, je m'attendais à quelque chose de plus explosif.
"Le portrait de Dorian Gray" reste, malgré ce bémol, un classique qu'une bonne bibliothèque peut se vanter de posséder.