Le populisme, voilà l'ennemi !. Brève histoire de la haine du peuple et de la peur de la démocratie, des années 1890 à nos jours
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- Nombre de pages408
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.424 kg
- Dimensions12,1 cm × 21,0 cm × 2,1 cm
- ISBN978-2-7489-0462-8
- EAN9782748904628
- Date de parution22/10/2021
- CollectionContre-feux
- ÉditeurAgone
- TraducteurEtienne Dobenesque
Résumé
Nos leaders d'opinion ont une théorie pour expliquer les comportements de certains de nos concitoyens, qui exaltent la sagesse des foules - et, cela va de soi, sont racistes, sexistes et homophobes. Ces égarés, assurent-ils, agissent sous l'emprise d'une doctrine rétrograde, le "populisme" ; et leurs adeptes sont des bourrins incultes qui ont une dent contre leurs congénères instruits. Le populisme est en guerre contre la pensée moderne et le progrès.
Il est complice de la diffusion du mal, pour ne pas dire qu'il est le mal lui-même. La façon dont nos progressistes autoproclamés mésusent et abusent désormais du mot "populisme" prouve qu'ils se sont résolument tournés contre leur héritage démocratique. La démocratie pose un problème, expliquent-ils, parce qu'elle permet au peuple de faire fi de l'autorité des experts. Le paysage politique est cul par-dessus tête, mais le combat reste le même : le vrai sujet, ce sont les privilèges des élites, et le populisme est peut-être le remède permettant de nous en délivrer.
Il est complice de la diffusion du mal, pour ne pas dire qu'il est le mal lui-même. La façon dont nos progressistes autoproclamés mésusent et abusent désormais du mot "populisme" prouve qu'ils se sont résolument tournés contre leur héritage démocratique. La démocratie pose un problème, expliquent-ils, parce qu'elle permet au peuple de faire fi de l'autorité des experts. Le paysage politique est cul par-dessus tête, mais le combat reste le même : le vrai sujet, ce sont les privilèges des élites, et le populisme est peut-être le remède permettant de nous en délivrer.
Nos leaders d'opinion ont une théorie pour expliquer les comportements de certains de nos concitoyens, qui exaltent la sagesse des foules - et, cela va de soi, sont racistes, sexistes et homophobes. Ces égarés, assurent-ils, agissent sous l'emprise d'une doctrine rétrograde, le "populisme" ; et leurs adeptes sont des bourrins incultes qui ont une dent contre leurs congénères instruits. Le populisme est en guerre contre la pensée moderne et le progrès.
Il est complice de la diffusion du mal, pour ne pas dire qu'il est le mal lui-même. La façon dont nos progressistes autoproclamés mésusent et abusent désormais du mot "populisme" prouve qu'ils se sont résolument tournés contre leur héritage démocratique. La démocratie pose un problème, expliquent-ils, parce qu'elle permet au peuple de faire fi de l'autorité des experts. Le paysage politique est cul par-dessus tête, mais le combat reste le même : le vrai sujet, ce sont les privilèges des élites, et le populisme est peut-être le remède permettant de nous en délivrer.
Il est complice de la diffusion du mal, pour ne pas dire qu'il est le mal lui-même. La façon dont nos progressistes autoproclamés mésusent et abusent désormais du mot "populisme" prouve qu'ils se sont résolument tournés contre leur héritage démocratique. La démocratie pose un problème, expliquent-ils, parce qu'elle permet au peuple de faire fi de l'autorité des experts. Le paysage politique est cul par-dessus tête, mais le combat reste le même : le vrai sujet, ce sont les privilèges des élites, et le populisme est peut-être le remède permettant de nous en délivrer.