Le politique entre les pulsions et la loi
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- Nombre de pages283
- PrésentationBroché
- Poids0.375 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 2,1 cm
- ISBN978-2-7492-0717-9
- EAN9782749207179
- Date de parution05/04/2007
- CollectionSociologie clinique
- ÉditeurErès
Résumé
Partant de l'affirmation d'Aristote selon laquelle l'homme est un animal politique et qui parle, l'auteur développe ce qu'il en est du lien paradoxal qui lui fait nécessairement rechercher la coopération de ses semblables, organiser des solidarités, tout en réagissant agressivement à toute dissemblance réelle ou imaginaire. De cette lutte incessante entre les pulsions, entre celles-ci et l'impératif spécifique à l'espèce d'élaborer ses modes de vivre-ensemble, entre violence et symbolique, naît le politique. Celui-ci peut se définir comme l'émergence de la Loi, non comme évocation du père mais comme émanation du groupe, garantissant la reconnaissance de ses membres et l'interdiction de dévoration entre eux. L'auteur, dans une perspective de psychologie politique, analyse comment les désorganisations du lien et l'affaiblissement du politique liés aux excès de la modernité suscitent désarroi et blessures identitaires qui libèrent des pulsions destructrices comme le terrorisme, les violences urbaines ou les conduites suicidaires. Elle souligne les paradoxes du " rêve démocratique " même si elle conclut à la nécessité de l'utopie pour rêver et vouloir le politique.
Partant de l'affirmation d'Aristote selon laquelle l'homme est un animal politique et qui parle, l'auteur développe ce qu'il en est du lien paradoxal qui lui fait nécessairement rechercher la coopération de ses semblables, organiser des solidarités, tout en réagissant agressivement à toute dissemblance réelle ou imaginaire. De cette lutte incessante entre les pulsions, entre celles-ci et l'impératif spécifique à l'espèce d'élaborer ses modes de vivre-ensemble, entre violence et symbolique, naît le politique. Celui-ci peut se définir comme l'émergence de la Loi, non comme évocation du père mais comme émanation du groupe, garantissant la reconnaissance de ses membres et l'interdiction de dévoration entre eux. L'auteur, dans une perspective de psychologie politique, analyse comment les désorganisations du lien et l'affaiblissement du politique liés aux excès de la modernité suscitent désarroi et blessures identitaires qui libèrent des pulsions destructrices comme le terrorisme, les violences urbaines ou les conduites suicidaires. Elle souligne les paradoxes du " rêve démocratique " même si elle conclut à la nécessité de l'utopie pour rêver et vouloir le politique.