Le pointage ou le placement. Histoire de l'ANPE
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- Nombre de pages190
- PrésentationBroché
- Poids0.27 kg
- Dimensions1,4 cm × 2,2 cm × 0,1 cm
- ISBN2-7384-1050-2
- EAN9782738410504
- Date de parution01/10/1991
- CollectionLogiques sociales
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Tout au long du siècle, une intervention continue de la puissance publique aboutit à rendre incontournable le recours aux services administratifs pour les individus en chômage. Il s'agit moins de garantir une prestation de service, gratuite et adéquate à leur demande, que de s'assurer du contrôle de cette population dont l'inactivité inquiète. Telle est la raison d'être fondamentale de la mise en place d'un service public de placement de la main-d'oeuvre : catégorisation, statistique, mesure des flux, pour déterminer un montant des aides, pointages, jusqu'à l'organisation de la réquisition et du travail forcé en temps de guerre.
Une dichotomie s'est imposée dans les conceptions et les pratiques des responsables politiques de la France, toutes époques confondues : "l'économique" définit le possible, "le social" se borne à incarner le souhaitable. Les individus sont soumis à cette règle. L'ordre public demeure foncièrement productiviste. La mise au travail généralisée prévaut sur la qualité, l'intérêt et l'utilité des tâches que les individus sont chargés d'exécuter.
Une dichotomie s'est imposée dans les conceptions et les pratiques des responsables politiques de la France, toutes époques confondues : "l'économique" définit le possible, "le social" se borne à incarner le souhaitable. Les individus sont soumis à cette règle. L'ordre public demeure foncièrement productiviste. La mise au travail généralisée prévaut sur la qualité, l'intérêt et l'utilité des tâches que les individus sont chargés d'exécuter.
Tout au long du siècle, une intervention continue de la puissance publique aboutit à rendre incontournable le recours aux services administratifs pour les individus en chômage. Il s'agit moins de garantir une prestation de service, gratuite et adéquate à leur demande, que de s'assurer du contrôle de cette population dont l'inactivité inquiète. Telle est la raison d'être fondamentale de la mise en place d'un service public de placement de la main-d'oeuvre : catégorisation, statistique, mesure des flux, pour déterminer un montant des aides, pointages, jusqu'à l'organisation de la réquisition et du travail forcé en temps de guerre.
Une dichotomie s'est imposée dans les conceptions et les pratiques des responsables politiques de la France, toutes époques confondues : "l'économique" définit le possible, "le social" se borne à incarner le souhaitable. Les individus sont soumis à cette règle. L'ordre public demeure foncièrement productiviste. La mise au travail généralisée prévaut sur la qualité, l'intérêt et l'utilité des tâches que les individus sont chargés d'exécuter.
Une dichotomie s'est imposée dans les conceptions et les pratiques des responsables politiques de la France, toutes époques confondues : "l'économique" définit le possible, "le social" se borne à incarner le souhaitable. Les individus sont soumis à cette règle. L'ordre public demeure foncièrement productiviste. La mise au travail généralisée prévaut sur la qualité, l'intérêt et l'utilité des tâches que les individus sont chargés d'exécuter.
