La France est-elle sur la voie d'une "dictature de l'Etat" , d'un Etat "préfasciste" ou d'une dérive "totalitaire" comme l'ont respectivement affirmé l'avocat François Surreau, la députée Clémentine Autain ou encore la sociologue Nathalie Heinich en 2019-2020 ? La capacité de la loi à encore "garantir les expressions pluralistes des opinions" nécessaire au débat public et à la vitalité de la démocratie est-elle en crise ? Si crise il y a, ne cache-t-elle pas la déconstruction de la conception du pluralisme héritée des Lumières et son remplacement par un "néo-pluralisme" induit par un droit global encore en construction ? Si oui, quelles peuvent être ses implications ? Le "Free speach" est-il condamné à s'effacer devant le "good speach" ? Ce phénomène est-il irréversible ? Comment le rendre compatible avec les valeurs européennes et la tradition juridique française ? Le LexFEIM de l'Université Le Havre- Normandie ne pouvait rester indifférent à ces interrogations.
C'est pourquoi l'édition 2020 de son colloque bisannuel y est consacrée dans la perspective pluraliste, intergénérationnelle et interprofessionnelle qui est la sienne, sous l'angle de l'étude des droits fondamentaux, à partir d'une analyse transversale des différents défis juridiques que pose l'actualité sur le sujet.
La France est-elle sur la voie d'une "dictature de l'Etat" , d'un Etat "préfasciste" ou d'une dérive "totalitaire" comme l'ont respectivement affirmé l'avocat François Surreau, la députée Clémentine Autain ou encore la sociologue Nathalie Heinich en 2019-2020 ? La capacité de la loi à encore "garantir les expressions pluralistes des opinions" nécessaire au débat public et à la vitalité de la démocratie est-elle en crise ? Si crise il y a, ne cache-t-elle pas la déconstruction de la conception du pluralisme héritée des Lumières et son remplacement par un "néo-pluralisme" induit par un droit global encore en construction ? Si oui, quelles peuvent être ses implications ? Le "Free speach" est-il condamné à s'effacer devant le "good speach" ? Ce phénomène est-il irréversible ? Comment le rendre compatible avec les valeurs européennes et la tradition juridique française ? Le LexFEIM de l'Université Le Havre- Normandie ne pouvait rester indifférent à ces interrogations.
C'est pourquoi l'édition 2020 de son colloque bisannuel y est consacrée dans la perspective pluraliste, intergénérationnelle et interprofessionnelle qui est la sienne, sous l'angle de l'étude des droits fondamentaux, à partir d'une analyse transversale des différents défis juridiques que pose l'actualité sur le sujet.