Le plaisir le plus triste. Voyage au long de deux fleuves

Par : Moritz Thomsen

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  • Nombre de pages389
  • PrésentationBroché
  • Poids0.48 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-85940-915-7
  • EAN9782859409159
  • Date de parution20/05/2003
  • CollectionD'ailleurs
  • ÉditeurPhébus (Editions)
  • TraducteurGérard Henri
  • PréfacierPaul Theroux

Résumé

La Ferme sur le rio Esmeraldas (Phébus, 2002) et Le Plaisir le plus triste, les deux chefs-d'œuvre de Moritz Thomsen (mort en 1991), sont-ils des romans ou de simples récits autobiographiques ? Sans doute l'auteur se met-il en scène sous un autre prénom, ruais toutes les aventures - ou plutôt les mésaventures - qu'il évoque ici sont vraies. Martin le Gringo (soit l'auteur) constate la ruine de l'utopie qui l'a aidé à vivre pendant des années : une ferme sous les tropiques où tous cohabiteraient dans une aimable fraternité (pas d'exploitant, pas d'exploités...). La force de l'habitude a eu raison de ce beau rêve. Martin ne s'insurge pas, accepte même d'être plus on moins flanqué à la porte de chez lui et décide, pour soigner sa déprime, de traverser le continent sud-américain (Amazonie comprise) avec les moyens du bord... c'est-à-dire sans moyens du tout. Drôle de thérapie, car le voyage en question, riche de rencontres et de péripéties tragi-comiques, finit par infuser dans le sang du voyageur - et bientôt dans celui du lecteur - une forme de tristesse lucide qui tourne bientôt à la rage... surtout lorsque le passé s'amuse à joindre ses grimaces à celles du présent. Martin, d'une étape à l'autre, ne peut faire autrement que de placer en miroir la vacuité de son existence à lui - de tout temps vouée à la chimère - et l'inanité d'un continent dépossédé de lui-même comme aucun autre... Qu'on se rassure, Thomsen ne se veut ici ni meneur d'idées, ni dénonciateur, ni analyste de ce qu'il voit : tout juste le bluesman désenchanté d'un monde qu'il a trop aimé, et auquel il s'ingénie à donner, avant qu'il soit trop tard, une voix inoubliable.
La Ferme sur le rio Esmeraldas (Phébus, 2002) et Le Plaisir le plus triste, les deux chefs-d'œuvre de Moritz Thomsen (mort en 1991), sont-ils des romans ou de simples récits autobiographiques ? Sans doute l'auteur se met-il en scène sous un autre prénom, ruais toutes les aventures - ou plutôt les mésaventures - qu'il évoque ici sont vraies. Martin le Gringo (soit l'auteur) constate la ruine de l'utopie qui l'a aidé à vivre pendant des années : une ferme sous les tropiques où tous cohabiteraient dans une aimable fraternité (pas d'exploitant, pas d'exploités...). La force de l'habitude a eu raison de ce beau rêve. Martin ne s'insurge pas, accepte même d'être plus on moins flanqué à la porte de chez lui et décide, pour soigner sa déprime, de traverser le continent sud-américain (Amazonie comprise) avec les moyens du bord... c'est-à-dire sans moyens du tout. Drôle de thérapie, car le voyage en question, riche de rencontres et de péripéties tragi-comiques, finit par infuser dans le sang du voyageur - et bientôt dans celui du lecteur - une forme de tristesse lucide qui tourne bientôt à la rage... surtout lorsque le passé s'amuse à joindre ses grimaces à celles du présent. Martin, d'une étape à l'autre, ne peut faire autrement que de placer en miroir la vacuité de son existence à lui - de tout temps vouée à la chimère - et l'inanité d'un continent dépossédé de lui-même comme aucun autre... Qu'on se rassure, Thomsen ne se veut ici ni meneur d'idées, ni dénonciateur, ni analyste de ce qu'il voit : tout juste le bluesman désenchanté d'un monde qu'il a trop aimé, et auquel il s'ingénie à donner, avant qu'il soit trop tard, une voix inoubliable.
Mes deux guerres
3/5
Moritz Thomsen
Poche
12,80 €