Voilà un livre écrit par un musicien qui "connaît la musique", c'est à dire qu'il maîtrise son sujet. Il se lit facilement, parce qu'il est fort bien écrit. Mais comme presque tous les livres de ce genre, il présente des recettes et des solutions aux problèmes de l'apprentissage sans jamais rien chiffrer. Pas d'indication sur le temps à passer pour apprendre un morceau, pour perfectionner un style. Rien sur la durée de travail au delà de laquelle on perd la concentration. Tout est général.
Les musiciens expliquent toujours qu'il est impossible de donner des chiffres parce que tous
les élèves et tous les pianistes sont différents : certains apprennent très vite, d'autres jamais. Prétexte pour ne pas se mouiller. Parce qu'il existe des tas de domaines où les paramètres sont au moins aussi dispersés, et où on peut quand même définir des chiffres. Un exemple parmi d'autres : la pharmacie, pour l'action des remèdes. Mais pour ça, il faut faire un vrai travail statistique, avec calculs de moyennes et d'écarts-types. Et là, on risque de se tromper. Alors qu'en restant général, on dit toujours vrai.
Intéressant, très bien écrit, mais finalement peu utile.
Voilà un livre écrit par un musicien qui "connaît la musique", c'est à dire qu'il maîtrise son sujet. Il se lit facilement, parce qu'il est fort bien écrit. Mais comme presque tous les livres de ce genre, il présente des recettes et des solutions aux problèmes de l'apprentissage sans jamais rien chiffrer. Pas d'indication sur le temps à passer pour apprendre un morceau, pour perfectionner un style. Rien sur la durée de travail au delà de laquelle on perd la concentration. Tout est général.
Les musiciens expliquent toujours qu'il est impossible de donner des chiffres parce que tous les élèves et tous les pianistes sont différents : certains apprennent très vite, d'autres jamais. Prétexte pour ne pas se mouiller. Parce qu'il existe des tas de domaines où les paramètres sont au moins aussi dispersés, et où on peut quand même définir des chiffres. Un exemple parmi d'autres : la pharmacie, pour l'action des remèdes. Mais pour ça, il faut faire un vrai travail statistique, avec calculs de moyennes et d'écarts-types. Et là, on risque de se tromper. Alors qu'en restant général, on dit toujours vrai.