Le périple de Xiang et autres nouvelles

Par : Congwen Shen
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  • Nombre de pages303
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.324 kg
  • Dimensions14,9 cm × 20,6 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-07-013476-2
  • EAN9782070134762
  • Date de parution09/11/2012
  • CollectionBleu de chine
  • ÉditeurGallimard
  • TraducteurGilles Cabrero
  • TraducteurMarie Laureillard

Résumé

Le Périple de Xiang s'ouvre sur une suite de douze textes qui relatent un voyage en bateau au Hunan durant l'hiver 1934, où l'auteur revient sur les lieux de son enfance et de son adolescence après une longue séparation. La peinture de cités fluviales et de paysages alterne avec la description, souvent teintée d'humour, de la vie des mariniers, des prostituées, des soldats, des trafiquants... tout un monde aujourd'hui disparu.
On y découvre des figures pittoresques : aventuriers, chef de bande, opiomanes, notables ou officiers, dans une Chine dépourvue de tout repère, en proie à la violence, à la cruauté, à l'indifférence. Ce voyage est aussi une remontée dans le temps et dans l'histoire, où Shen Congwen évoque ses souvenirs en retraçant les événements qui ont meurtri la région, massacres, lutte entre les communistes et le Guomindang, rivalités des seigneurs de la guerre et de l'armée nationaliste.
L'ouvrage se poursuit par quatre nouvelles et une ébauche de roman où l'auteur dépeint le peuple de son pays natal dans une prose poétique et pastorale. Après Baizi et A'jin (1928), dont l'intrigue et les personnages s'inspirent de légendes populaires, Le mari (1930) marque les débuts de la maturité. Sans jamais se poser en moraliste, il y brosse le portrait d'une prostituée victime d'un monde rural en pleine déliquescence.
Sansan (1931) conte l'histoire d'une adolescente qui perd peu à peu son innocence au contact des gens de la ville, de la maladie et de la mort. Avec Qiaoxiu et Dongsheng (1947-48), enfin, il montre une campagne faussement paisible à la veille du cataclysme qui se prépare. Découragé par la victoire imminente du communisme, il y décrit le délabrement de l'ordre social, la montée en puissance des gangs de hors-la-loi et la réaction inappropriée de l'élite des propriétaires terriens.
Le Périple de Xiang s'ouvre sur une suite de douze textes qui relatent un voyage en bateau au Hunan durant l'hiver 1934, où l'auteur revient sur les lieux de son enfance et de son adolescence après une longue séparation. La peinture de cités fluviales et de paysages alterne avec la description, souvent teintée d'humour, de la vie des mariniers, des prostituées, des soldats, des trafiquants... tout un monde aujourd'hui disparu.
On y découvre des figures pittoresques : aventuriers, chef de bande, opiomanes, notables ou officiers, dans une Chine dépourvue de tout repère, en proie à la violence, à la cruauté, à l'indifférence. Ce voyage est aussi une remontée dans le temps et dans l'histoire, où Shen Congwen évoque ses souvenirs en retraçant les événements qui ont meurtri la région, massacres, lutte entre les communistes et le Guomindang, rivalités des seigneurs de la guerre et de l'armée nationaliste.
L'ouvrage se poursuit par quatre nouvelles et une ébauche de roman où l'auteur dépeint le peuple de son pays natal dans une prose poétique et pastorale. Après Baizi et A'jin (1928), dont l'intrigue et les personnages s'inspirent de légendes populaires, Le mari (1930) marque les débuts de la maturité. Sans jamais se poser en moraliste, il y brosse le portrait d'une prostituée victime d'un monde rural en pleine déliquescence.
Sansan (1931) conte l'histoire d'une adolescente qui perd peu à peu son innocence au contact des gens de la ville, de la maladie et de la mort. Avec Qiaoxiu et Dongsheng (1947-48), enfin, il montre une campagne faussement paisible à la veille du cataclysme qui se prépare. Découragé par la victoire imminente du communisme, il y décrit le délabrement de l'ordre social, la montée en puissance des gangs de hors-la-loi et la réaction inappropriée de l'élite des propriétaires terriens.