Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Cet ouvrage relate l'histoire d'un homme, prêtre diocésain, religieux ensuite et fondateur de congrégation, dans la seconde moitié du XIXè siècle...
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Livré chez vous entre le 27 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Cet ouvrage relate l'histoire d'un homme, prêtre diocésain, religieux ensuite et fondateur de congrégation, dans la seconde moitié du XIXè siècle et le premier tiers du XXè. L'itinéraire personnel d'Emile Anizan (1853-1928), qui a commencé dans la mouvance intransigeante, prend une dimension communautaire avec son entrée en 1886 chez les Frères de Saint-Vincent-de-Paul. Durant un long compagnonnage de vingt-huit années, ses aspirations s'épanouissent, en harmonie avec le charisme particulier de sa congrégation. Apôtre du peuple à Charonne, quartier populaire de Paris, le père Anizan ne cesse ensuite de développer l'apostolat populaire, en tant qu'assistant puis supérieur général, avec le concours de l'Union des Œuvres dont il est le vice-président. Son orientation pastorale est d'abord freinée puis contrecarrée par l'émergence du catholicisme intégral et du nationalisme intransigeant représenté par Charles Maurras. Ces courants trouvent un écho dans l'Eglise et gagnent un groupe de religieux qui se révèlent partisans d'une ligne plus doctrinale au sein de leur institut. Le premier choc frontal de 1907 annonce la crise majeure qui ravage la congrégation en 1913-1914. Cet affrontement violent reproduit les tensions qui parcouraient l'Eglise pendant le pontificat de Pie X. Il provoque le départ de nombreux religieux, dont le père Anizan. Ce cataclysme n'a cependant pas touché le socle spirituel et apostolique de sa vie. Signe de dynamisme , le père Anizan devient fondateur de congrégation à soixante-cinq ans. Ses aspirations personnelles, la primauté de la vie religieuse, le service du peuple et notamment des ouvriers, deviennent les bases d'un projet communautaire qui aboutira à la création des Fils de la Charité. Né d'un véritable schisme congréganiste, le nouvel institut fondé en 1918 permet la réalisation des intentions du père Anizan, associées aux intentions novatrices de Benoît XV. Par ses origines, il se rattache au rameau vincentien.