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  • Nombre de pages180
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.116 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-07-045441-9
  • EAN9782070454419
  • Date de parution10/04/2014
  • CollectionFolio
  • ÉditeurGallimard

Résumé

C'est au fin fond de la contrée d'Atôra, au nord-est de l'île de Honshu, que Matabei se retire pour échapper à la fureur du monde. Dans cet endroit perdu entre montagnes et Pacifique se cache la paisible pension de Dame Hison dont Matabei apprend à connaître les habitués, tous personnages singuliers et fantasques. Attenant à l'auberge se déploie un jardin hors du temps. Insensiblement, Matabei s'attache au vieux jardinier et découvre en lui un extraordinaire peintre d'éventail.
Il devient le disciple dévoué de maître Osaki. Fabuleux labyrinthe aux perspectives trompeuses, le jardin de maître Osaki est aussi le cadre de déchirements et de passions, bien loin de la voie du Zen, en attendant d'autres bouleversements. Avec Le peintre d'éventail, Hubert Haddad nous offre un roman d'initiation inoubliable, époustouflant de maîtrise et de grâce.
C'est au fin fond de la contrée d'Atôra, au nord-est de l'île de Honshu, que Matabei se retire pour échapper à la fureur du monde. Dans cet endroit perdu entre montagnes et Pacifique se cache la paisible pension de Dame Hison dont Matabei apprend à connaître les habitués, tous personnages singuliers et fantasques. Attenant à l'auberge se déploie un jardin hors du temps. Insensiblement, Matabei s'attache au vieux jardinier et découvre en lui un extraordinaire peintre d'éventail.
Il devient le disciple dévoué de maître Osaki. Fabuleux labyrinthe aux perspectives trompeuses, le jardin de maître Osaki est aussi le cadre de déchirements et de passions, bien loin de la voie du Zen, en attendant d'autres bouleversements. Avec Le peintre d'éventail, Hubert Haddad nous offre un roman d'initiation inoubliable, époustouflant de maîtrise et de grâce.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Sylvie ThomassonDecitre Part-Dieu
4/5
Mélancolie infinie
Tout commence paisiblement, dans l'île de Honshu au Japon dans un merveilleux jardin Japonais où Matabei s'est réfugié pour échapper à la fureur du monde. Il vit dans une auberge tenue par Dame Hison qui accueille différents personnages très différents mais qui se retrouvent réunis dans cet endroit extraordinaire. Les descriptions de l'auteur sont d'une telle beauté que l'on chemine avec les personnages dans cet endroit hors du temps comme si l'on y était. Malgré les drames , les passions, tout nous ramène à ce jardin et à sa poésie. Puis tout à coup... tout bascule. C'est époustouflant, plein de sensations contradictoires, triste mais l'espoir renaît... toujours. A lire aussi son recueil de Haikus parus aux éditions Zulma.
Tout commence paisiblement, dans l'île de Honshu au Japon dans un merveilleux jardin Japonais où Matabei s'est réfugié pour échapper à la fureur du monde. Il vit dans une auberge tenue par Dame Hison qui accueille différents personnages très différents mais qui se retrouvent réunis dans cet endroit extraordinaire. Les descriptions de l'auteur sont d'une telle beauté que l'on chemine avec les personnages dans cet endroit hors du temps comme si l'on y était. Malgré les drames , les passions, tout nous ramène à ce jardin et à sa poésie. Puis tout à coup... tout bascule. C'est époustouflant, plein de sensations contradictoires, triste mais l'espoir renaît... toujours. A lire aussi son recueil de Haikus parus aux éditions Zulma.
  • Emouvant
  • Eblouissant
  • Japon
  • Bouleversant
  • Atôra
  • Matabei
  • Osaki
  • Dame Hison
  • jardin japonais
  • eventail

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.9/5
sur 11 notes dont 5 avis lecteurs
Japon et tradition
Un homme originaire de Kobe, Matabei, se réfugie dans une pension de famille de la région d’Atôra, au nord-est de l’île de Honshu. Il ne sait plus trop où il en est, après avoir percuté une jeune fille à la sortie d’un passage souterrain à Kobe, et causé sa mort. La tranquillité du lieu, l’observation des autres habitants, réguliers ou occasionnels, le distrait un peu de sa neurasthénie, ainsi que les promenades dans le jardin entretenu par un vieil homme. Ce jardinier auquel il s’intéresse avec révérence est aussi peintre d’éventails. Après un début avec des narrateurs successifs et « emboîtés », l’histoire est surtout raconté du point de vue de Matabei, dans une langue poétique, où la métaphore coule tranquillement, avec de splendides paysages qui se dessinent au gré de la narration. Je me suis surprise deux ou trois fois à admirer la traduction, tellement ce roman sonne japonais… C’est très maîtrisé, un soupçon trop à mon goût, et je crois que je préfère lire le même genre de roman écrit par un auteur japonais, j’ai pensé à Akira Yoshimura et son Convoi de l’eau, par exemple. Ceci dit, ce roman restera sur mes étagères pour une relecture future, il est de ceux qui se savourent à petites doses, au rythme de la poésie. Les haïkus qui le parsèment sont à eux seuls des petits bijoux… J’ai beaucoup aimé aussi le thème de la transmission, du passage de relais, le parallèle entre jardinage et peinture, l’évolution de Matabei, et surtout celle du jeune Hi-Han, et aussi la rupture d’atmosphère aux deux-tiers du livre, avec une intensité qui va croissant jusqu’à la fin. C’est donc une belle lecture, mais pas le coup de cœur attendu.
Un homme originaire de Kobe, Matabei, se réfugie dans une pension de famille de la région d’Atôra, au nord-est de l’île de Honshu. Il ne sait plus trop où il en est, après avoir percuté une jeune fille à la sortie d’un passage souterrain à Kobe, et causé sa mort. La tranquillité du lieu, l’observation des autres habitants, réguliers ou occasionnels, le distrait un peu de sa neurasthénie, ainsi que les promenades dans le jardin entretenu par un vieil homme. Ce jardinier auquel il s’intéresse avec révérence est aussi peintre d’éventails. Après un début avec des narrateurs successifs et « emboîtés », l’histoire est surtout raconté du point de vue de Matabei, dans une langue poétique, où la métaphore coule tranquillement, avec de splendides paysages qui se dessinent au gré de la narration. Je me suis surprise deux ou trois fois à admirer la traduction, tellement ce roman sonne japonais… C’est très maîtrisé, un soupçon trop à mon goût, et je crois que je préfère lire le même genre de roman écrit par un auteur japonais, j’ai pensé à Akira Yoshimura et son Convoi de l’eau, par exemple. Ceci dit, ce roman restera sur mes étagères pour une relecture future, il est de ceux qui se savourent à petites doses, au rythme de la poésie. Les haïkus qui le parsèment sont à eux seuls des petits bijoux… J’ai beaucoup aimé aussi le thème de la transmission, du passage de relais, le parallèle entre jardinage et peinture, l’évolution de Matabei, et surtout celle du jeune Hi-Han, et aussi la rupture d’atmosphère aux deux-tiers du livre, avec une intensité qui va croissant jusqu’à la fin. C’est donc une belle lecture, mais pas le coup de cœur attendu.
2/5
Le peintre d'éventail
A travers une plume sophistiquée et des paysages savamment décrits, Hubert Haddad nous entraîne en territoire nippon. Une découverte que j'espérais poétique mais qui s'avère au final souvent verbeuse. Une complexité d'écriture qui, à l'inverse de la bienveillante simplicité nippone, construit des personnages souvent creux et peu attachants. Un rendez-vous manqué avec ce livre qui aurait pu charmer le lecteur par son utilisation des tragédies de Kobe et de Fukushima mais qui ne parvient jamais à se départir d'une écriture pesante et d'arguments littéraires attendus... http://art-enciel.over-blog.com/le-peintre-d-%C3%A9ventail-de-hubert-haddad
A travers une plume sophistiquée et des paysages savamment décrits, Hubert Haddad nous entraîne en territoire nippon. Une découverte que j'espérais poétique mais qui s'avère au final souvent verbeuse. Une complexité d'écriture qui, à l'inverse de la bienveillante simplicité nippone, construit des personnages souvent creux et peu attachants. Un rendez-vous manqué avec ce livre qui aurait pu charmer le lecteur par son utilisation des tragédies de Kobe et de Fukushima mais qui ne parvient jamais à se départir d'une écriture pesante et d'arguments littéraires attendus... http://art-enciel.over-blog.com/le-peintre-d-%C3%A9ventail-de-hubert-haddad
  • Irritant
  • Japon
  • tsunami
  • eventail
A ne pas manquer !
Matabei veut changer d’air, quitter Kobe, quitter sa notoriété de peintre moderne, et, surtout… oublier, tout oublier. Il se retrouve dans la pension de dame Hison, ancienne prostituée qui héberge une collection de gens « à part », particuliers. Dame Hison recueille au sens propre comme au sens figuré ce cabossé. Sa vie va se transformer lorsqu’il rencontre le Maître Osaki, un très grand peintre d’ »éventail et jardinier hors pair qui va lui apprendre l’Art. Avec et grâce à lui, il va se transformer, retrouver la sérénité. Mais la grâce, la beauté, la poésie, l’harmonie ont un revers de médaille. C’est un livre majestueux, poétique, dans un français splendide. Un hommage à la vie japonaise, à la civilisation japonaise. Un livre que j’ai dégusté avec le même cérémonial que les deux hommes mettent à boire leur thé. Des descriptions sublimes. Une promenade hors du temps dans la beauté d’un matin, sous la neige, dans la splendeur d’une soirée…. L’écriture d’Hubert Haddad pousse à la contemplation, on ressent la mélancolie mais les petits plaisirs n’y sont jamais absents. La beauté n’est jamais absente même lorsque arrive l’apocalypse, l‘impensable. Ce roman d’initiation, de transmission des savoirs m’a transporté. Sandrine, je te remercie pour ce moment hors temps et cette très belle lecture. Tout au long de cette lecture envoûtante, je me suis demandée si Hubert Haddad n’était pas le traducteur, au lieu de l’auteur. Quel hommage au Japon pour un homme qui n’y est jamais allé. Quel talent. J’ai retenu plusieurs autres ouvrages de cet auteur à la bibliothèque. Les éditions Zulma ont une politique d’exigence du contenu et du contenant qui ne peut que me séduire et je n’ai jamais été déçue par les quelques livres lus de cet éditeur.
Matabei veut changer d’air, quitter Kobe, quitter sa notoriété de peintre moderne, et, surtout… oublier, tout oublier. Il se retrouve dans la pension de dame Hison, ancienne prostituée qui héberge une collection de gens « à part », particuliers. Dame Hison recueille au sens propre comme au sens figuré ce cabossé. Sa vie va se transformer lorsqu’il rencontre le Maître Osaki, un très grand peintre d’ »éventail et jardinier hors pair qui va lui apprendre l’Art. Avec et grâce à lui, il va se transformer, retrouver la sérénité. Mais la grâce, la beauté, la poésie, l’harmonie ont un revers de médaille. C’est un livre majestueux, poétique, dans un français splendide. Un hommage à la vie japonaise, à la civilisation japonaise. Un livre que j’ai dégusté avec le même cérémonial que les deux hommes mettent à boire leur thé. Des descriptions sublimes. Une promenade hors du temps dans la beauté d’un matin, sous la neige, dans la splendeur d’une soirée…. L’écriture d’Hubert Haddad pousse à la contemplation, on ressent la mélancolie mais les petits plaisirs n’y sont jamais absents. La beauté n’est jamais absente même lorsque arrive l’apocalypse, l‘impensable. Ce roman d’initiation, de transmission des savoirs m’a transporté. Sandrine, je te remercie pour ce moment hors temps et cette très belle lecture. Tout au long de cette lecture envoûtante, je me suis demandée si Hubert Haddad n’était pas le traducteur, au lieu de l’auteur. Quel hommage au Japon pour un homme qui n’y est jamais allé. Quel talent. J’ai retenu plusieurs autres ouvrages de cet auteur à la bibliothèque. Les éditions Zulma ont une politique d’exigence du contenu et du contenant qui ne peut que me séduire et je n’ai jamais été déçue par les quelques livres lus de cet éditeur.
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