Le Paysage allégorique. Entre image mentale et pays transfiguré
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- Nombre de pages384
- PrésentationBroché
- Poids0.596 kg
- Dimensions15,5 cm × 21,0 cm × 3,1 cm
- ISBN978-2-7535-1722-6
- EAN9782753517226
- Date de parution19/01/2012
- CollectionInterférences
- ÉditeurPU Rennes
Résumé
Que voit Pétrarque et que lit-il du paysage qui s'offre à lui au sommet du Mont Ventoux, le 26 avril 1336 ? Un panorama géographique qui s'étend, écrit-il, des monts du Lyonnais à la Méditerranée, ou bien le trajet d'une destinée personnelle, depuis les dix années écoulées vers un avenir incertain ? Et que raconte son ascension ? Une randonnée pédestre sur les chemins rocailleux, qui en ferait le premier alpiniste de la modernité, ou le douloureux cheminement spirituel d'un des grands allégorètes du Moyen Age ? Cet épisode bien connu cristallise les tensions entre une saisie sensorielle et phénoménologique du monde et un ordre discursif qui s'impose à lui et le configure, tensions auxquelles est consacré cet ouvrage.
Le paysage allégorique, dans la tradition occidentale, oscille entre deux pôles : un paysage mental, proprement "allégorique", qui donne le cadre nécessaire à une figuration et à un déploiement de l'idée ; et un paysage naturel - 'réel' - qui se fait miroir de l'âme, le paysage "symbolique" de la critique post-romantique. Si le premier pôle semble familier plutôt à l'époque médiévale, le second à l'âge romantique, il semble que les choses ne soient pas si tranchées comme le laisse penser le statut indécis que l'on accorde au Mont Ventoux gravi par Pétrarque, entre image mentale et pays transfiguré.
Notre appréhension du monde, comme le montrent les diverses contributions réunies ici, est toujours prédéterminée et médiatisée par des cadres de pensée et des textes ; inversement, les constructions rationnelles que sont les paysages allégoriques sont traversées par l'expérience physico-sensorielle du monde.
Le paysage allégorique, dans la tradition occidentale, oscille entre deux pôles : un paysage mental, proprement "allégorique", qui donne le cadre nécessaire à une figuration et à un déploiement de l'idée ; et un paysage naturel - 'réel' - qui se fait miroir de l'âme, le paysage "symbolique" de la critique post-romantique. Si le premier pôle semble familier plutôt à l'époque médiévale, le second à l'âge romantique, il semble que les choses ne soient pas si tranchées comme le laisse penser le statut indécis que l'on accorde au Mont Ventoux gravi par Pétrarque, entre image mentale et pays transfiguré.
Notre appréhension du monde, comme le montrent les diverses contributions réunies ici, est toujours prédéterminée et médiatisée par des cadres de pensée et des textes ; inversement, les constructions rationnelles que sont les paysages allégoriques sont traversées par l'expérience physico-sensorielle du monde.
Que voit Pétrarque et que lit-il du paysage qui s'offre à lui au sommet du Mont Ventoux, le 26 avril 1336 ? Un panorama géographique qui s'étend, écrit-il, des monts du Lyonnais à la Méditerranée, ou bien le trajet d'une destinée personnelle, depuis les dix années écoulées vers un avenir incertain ? Et que raconte son ascension ? Une randonnée pédestre sur les chemins rocailleux, qui en ferait le premier alpiniste de la modernité, ou le douloureux cheminement spirituel d'un des grands allégorètes du Moyen Age ? Cet épisode bien connu cristallise les tensions entre une saisie sensorielle et phénoménologique du monde et un ordre discursif qui s'impose à lui et le configure, tensions auxquelles est consacré cet ouvrage.
Le paysage allégorique, dans la tradition occidentale, oscille entre deux pôles : un paysage mental, proprement "allégorique", qui donne le cadre nécessaire à une figuration et à un déploiement de l'idée ; et un paysage naturel - 'réel' - qui se fait miroir de l'âme, le paysage "symbolique" de la critique post-romantique. Si le premier pôle semble familier plutôt à l'époque médiévale, le second à l'âge romantique, il semble que les choses ne soient pas si tranchées comme le laisse penser le statut indécis que l'on accorde au Mont Ventoux gravi par Pétrarque, entre image mentale et pays transfiguré.
Notre appréhension du monde, comme le montrent les diverses contributions réunies ici, est toujours prédéterminée et médiatisée par des cadres de pensée et des textes ; inversement, les constructions rationnelles que sont les paysages allégoriques sont traversées par l'expérience physico-sensorielle du monde.
Le paysage allégorique, dans la tradition occidentale, oscille entre deux pôles : un paysage mental, proprement "allégorique", qui donne le cadre nécessaire à une figuration et à un déploiement de l'idée ; et un paysage naturel - 'réel' - qui se fait miroir de l'âme, le paysage "symbolique" de la critique post-romantique. Si le premier pôle semble familier plutôt à l'époque médiévale, le second à l'âge romantique, il semble que les choses ne soient pas si tranchées comme le laisse penser le statut indécis que l'on accorde au Mont Ventoux gravi par Pétrarque, entre image mentale et pays transfiguré.
Notre appréhension du monde, comme le montrent les diverses contributions réunies ici, est toujours prédéterminée et médiatisée par des cadres de pensée et des textes ; inversement, les constructions rationnelles que sont les paysages allégoriques sont traversées par l'expérience physico-sensorielle du monde.