Le pays maudit

Par : Svetislav Basara
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  • Nombre de pages237
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.32 kg
  • Dimensions13,0 cm × 19,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-910030-48-2
  • EAN9782910030483
  • Date de parution20/10/1998
  • ÉditeurGaïa

Résumé

Un ambassadeur, issu d'Oxford ou de Cambridge, donc homosexuel par principe, débarque incognito en Etrascie. Un drôle de pays, l'Etrascie. Quasi inexistant géographiquement, économiquement négligeable, et à géométrie variable diplomatiquement. Un pays de rêve ou l'enfer ? Afin de se documenter, notre ambassadeur entreprend sur place la lecture du récit de Robert T. Cincaid, un autre ambassadeur visiblement. Qui lui-même finira par laisser la parole au truculent littérateur dissident Salman Basrie, qui signe souvent ses opuscules S.B. Des initiales qui ne sont pas sans rappeler celles de son traducteur, Svetislav Basara. Un nom qu'on a déjà vu quelque part... Le pays maudit, c'est tout cela : un lieu qui n'existe pas et où pourtant on peut aller, un pays où tout s'enchevêtre, les récits, les vies, les idées, au point où plus rien n'est identifiable, et où pourtant l'on continue d'écrire, de proférer, d'exposer, de vivre. Le pays de tous les excès, le pays du vide aussi. Du portrait ubuesque du président à la satire tragico-comique des méfaits du Service de Sécurité, Basara brosse une peinture acide de l'Etat et de la politique internationale, sous forme d'un roman à tiroirs sans clés, une folle caricature authentique à force d'outrance. Svetislav Basara revisite et bouscule la tradition serbo-croate du roman diplomatique, dont Ivo Andric avait fait un art. Il en fait éclater l'archétype et s'amuse brillamment, comme un diable surgissant de sa boite, de ce qu'à l'interpréter, on puisse toujours faire dire à un auteur tout et son contraire.
Un ambassadeur, issu d'Oxford ou de Cambridge, donc homosexuel par principe, débarque incognito en Etrascie. Un drôle de pays, l'Etrascie. Quasi inexistant géographiquement, économiquement négligeable, et à géométrie variable diplomatiquement. Un pays de rêve ou l'enfer ? Afin de se documenter, notre ambassadeur entreprend sur place la lecture du récit de Robert T. Cincaid, un autre ambassadeur visiblement. Qui lui-même finira par laisser la parole au truculent littérateur dissident Salman Basrie, qui signe souvent ses opuscules S.B. Des initiales qui ne sont pas sans rappeler celles de son traducteur, Svetislav Basara. Un nom qu'on a déjà vu quelque part... Le pays maudit, c'est tout cela : un lieu qui n'existe pas et où pourtant on peut aller, un pays où tout s'enchevêtre, les récits, les vies, les idées, au point où plus rien n'est identifiable, et où pourtant l'on continue d'écrire, de proférer, d'exposer, de vivre. Le pays de tous les excès, le pays du vide aussi. Du portrait ubuesque du président à la satire tragico-comique des méfaits du Service de Sécurité, Basara brosse une peinture acide de l'Etat et de la politique internationale, sous forme d'un roman à tiroirs sans clés, une folle caricature authentique à force d'outrance. Svetislav Basara revisite et bouscule la tradition serbo-croate du roman diplomatique, dont Ivo Andric avait fait un art. Il en fait éclater l'archétype et s'amuse brillamment, comme un diable surgissant de sa boite, de ce qu'à l'interpréter, on puisse toujours faire dire à un auteur tout et son contraire.
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