Le nucléaire imaginé. Le rêve du capitalisme sans la Terre
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- Nombre de pages160
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.16 kg
- Dimensions12,8 cm × 19,3 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-348-08110-1
- EAN9782348081101
- Date de parution11/01/2024
- CollectionPetits cahiers libres
- ÉditeurLa Découverte
Résumé
La relance d'un nucléaire estampillé "vert" interroge alors qu'une série de graves problèmes mine depuis plusieurs années cette industrie en équilibre précaire : stockage des déchets, corrosion, saturation des piscines, désorganisation, conflits. Comment cette technologie controversée, fragile et vieillissante apparaît-elle à nouveau comme une perspective d'avenir ? Pour tenter de la faire renaître, ses promoteurs s'appuient sur un ancien et puissant imaginaire : celui d'une technologie "sans la Terre", capable de libérer l'expansion économique de ses conditions matérielles.
Ce nucléaire imaginé - apparu dans l'après-guerre chez des ingénieurs grisés par un nationalisme technologique, entretenu par des économistes soucieux de croissance et de compétitivité, relayé dans les arènes internationales pour y vendre et y défendre des marchandises contestées - a mobilisé et justifié la production en masse de machines, de matériaux, de résidus et d'installations contaminées. Le nucléaire imaginé est exemplaire d'une contradiction qui traverse plus généralement le capitalisme industriel : en promettant l'indépendance vis-à-vis de la Terre, il étend sans cesse sa pesante emprise terrestre.
L'héritage qu'il nous lègue est encombrant : une infrastructure colossale et toxique qu'il faudra bien, un jour ou l'autre, démanteler.
Ce nucléaire imaginé - apparu dans l'après-guerre chez des ingénieurs grisés par un nationalisme technologique, entretenu par des économistes soucieux de croissance et de compétitivité, relayé dans les arènes internationales pour y vendre et y défendre des marchandises contestées - a mobilisé et justifié la production en masse de machines, de matériaux, de résidus et d'installations contaminées. Le nucléaire imaginé est exemplaire d'une contradiction qui traverse plus généralement le capitalisme industriel : en promettant l'indépendance vis-à-vis de la Terre, il étend sans cesse sa pesante emprise terrestre.
L'héritage qu'il nous lègue est encombrant : une infrastructure colossale et toxique qu'il faudra bien, un jour ou l'autre, démanteler.
La relance d'un nucléaire estampillé "vert" interroge alors qu'une série de graves problèmes mine depuis plusieurs années cette industrie en équilibre précaire : stockage des déchets, corrosion, saturation des piscines, désorganisation, conflits. Comment cette technologie controversée, fragile et vieillissante apparaît-elle à nouveau comme une perspective d'avenir ? Pour tenter de la faire renaître, ses promoteurs s'appuient sur un ancien et puissant imaginaire : celui d'une technologie "sans la Terre", capable de libérer l'expansion économique de ses conditions matérielles.
Ce nucléaire imaginé - apparu dans l'après-guerre chez des ingénieurs grisés par un nationalisme technologique, entretenu par des économistes soucieux de croissance et de compétitivité, relayé dans les arènes internationales pour y vendre et y défendre des marchandises contestées - a mobilisé et justifié la production en masse de machines, de matériaux, de résidus et d'installations contaminées. Le nucléaire imaginé est exemplaire d'une contradiction qui traverse plus généralement le capitalisme industriel : en promettant l'indépendance vis-à-vis de la Terre, il étend sans cesse sa pesante emprise terrestre.
L'héritage qu'il nous lègue est encombrant : une infrastructure colossale et toxique qu'il faudra bien, un jour ou l'autre, démanteler.
Ce nucléaire imaginé - apparu dans l'après-guerre chez des ingénieurs grisés par un nationalisme technologique, entretenu par des économistes soucieux de croissance et de compétitivité, relayé dans les arènes internationales pour y vendre et y défendre des marchandises contestées - a mobilisé et justifié la production en masse de machines, de matériaux, de résidus et d'installations contaminées. Le nucléaire imaginé est exemplaire d'une contradiction qui traverse plus généralement le capitalisme industriel : en promettant l'indépendance vis-à-vis de la Terre, il étend sans cesse sa pesante emprise terrestre.
L'héritage qu'il nous lègue est encombrant : une infrastructure colossale et toxique qu'il faudra bien, un jour ou l'autre, démanteler.