Le nu orientalisant, de Delacroix à Picasso. La sultane chante le blues

Par : Colette Juilliard

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  • Nombre de pages167
  • PrésentationBroché
  • Poids0.205 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-343-05576-3
  • EAN9782343055763
  • Date de parution01/11/2016
  • CollectionLe corps en question
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Le thème du grand nu couché parcourt la peinture depuis la Renaissance comme une grande vague voluptueuse. En France plus particulièrement, après une éclipse "mythologique" sous forme de Diane au bain ou toute autre déesse à sa toilette ou à la chasse, elle nous revient dès le début du XIXe siècle avec Ingres et l'égyptomania qui sévit dans tous les domaines. Drapée dans ses turbans, parée de bijoux et de plumes, alanguie en attente du maître, on pourrait croire cette sultane vite démodée dans les courants modernistes qui vont parcourir et secouer ce siècle mouvementé.
Mais point : elle se cambre chez Delacroix, danse chez Moreau, se plie chez Gérôme, s'exhibe chez Manet, devient pudique chez Renoir et Matisse, mais redevient terriblement sexuelle chez Picasso. Et même chez Kandinsky, chez Messagier, elle reparaît, mutine, enjouée, rajeunie : elle ne chante donc pas du tout le blues.
Le thème du grand nu couché parcourt la peinture depuis la Renaissance comme une grande vague voluptueuse. En France plus particulièrement, après une éclipse "mythologique" sous forme de Diane au bain ou toute autre déesse à sa toilette ou à la chasse, elle nous revient dès le début du XIXe siècle avec Ingres et l'égyptomania qui sévit dans tous les domaines. Drapée dans ses turbans, parée de bijoux et de plumes, alanguie en attente du maître, on pourrait croire cette sultane vite démodée dans les courants modernistes qui vont parcourir et secouer ce siècle mouvementé.
Mais point : elle se cambre chez Delacroix, danse chez Moreau, se plie chez Gérôme, s'exhibe chez Manet, devient pudique chez Renoir et Matisse, mais redevient terriblement sexuelle chez Picasso. Et même chez Kandinsky, chez Messagier, elle reparaît, mutine, enjouée, rajeunie : elle ne chante donc pas du tout le blues.