Le nouveau sujet du droit criminel. Effets secondaires de la psychiatrie sur la responsabilité pénale
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages362
- PrésentationBroché
- Poids0.542 kg
- Dimensions15,2 cm × 22,9 cm × 2,2 cm
- ISBN978-2-89578-465-4
- EAN9782895784654
- Date de parution31/03/2015
- ÉditeurLiber (Editions)
Résumé
L'auteur invite ici les acteurs du droit criminel à élucider les liens unissant soigner et punir, à distinguer le champ de la psychiatrie de celui de la rationalité pénale et à mener à nouveaux frais une réflexion fondamentale sur la doctrine pénale. Si entre droit criminel et discours psychiatrique, il n'y a pas absorption ni même fusion, on n'en constate pas moins un travail d'infiltration de la raison psychiatrique et son émergence de fait dans la raison juridique moderne.
Qu'en est-il du droit criminel au moment où la psychiatrie diagnostique chez le contrevenant un sujet dépressif agissant sous l'influence de médicaments désinhibiteurs ? Que reste-t-il de ces notions essentielles, la volonté, l'intention coupable, la conscience, qui le fondaient jusque- là ? Comment imputer des actes à des sujets qui n'en sont plus ? Que vaut sur le plan juridique la concurrence de deux expertises psychiatriques partisanes ? La consommation de psychotropes est devenue courante, voire banale, favorisée par la multiplication et les redéfinitions constantes des maladies psychiatriques, catégorisées et répertoriées par le controversé "DSM, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux".
De ce fait, droit criminel et psychiatrie forment un entrelacs discursif censé déterminer la nature complexe d'un état d'esprit particulier, trancher entre nature intrinsèquement coupable de la conscience individuelle et l'état pathologique avéré par un comportement criminel. Livres en relations avec cet ouvrage : "Le crime du Caporal Lortie" de Pierre Legendre (Fayard et Champs Flammarion) et "Surveiller et punir" de Michel Foucault (Gallimard).
Qu'en est-il du droit criminel au moment où la psychiatrie diagnostique chez le contrevenant un sujet dépressif agissant sous l'influence de médicaments désinhibiteurs ? Que reste-t-il de ces notions essentielles, la volonté, l'intention coupable, la conscience, qui le fondaient jusque- là ? Comment imputer des actes à des sujets qui n'en sont plus ? Que vaut sur le plan juridique la concurrence de deux expertises psychiatriques partisanes ? La consommation de psychotropes est devenue courante, voire banale, favorisée par la multiplication et les redéfinitions constantes des maladies psychiatriques, catégorisées et répertoriées par le controversé "DSM, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux".
De ce fait, droit criminel et psychiatrie forment un entrelacs discursif censé déterminer la nature complexe d'un état d'esprit particulier, trancher entre nature intrinsèquement coupable de la conscience individuelle et l'état pathologique avéré par un comportement criminel. Livres en relations avec cet ouvrage : "Le crime du Caporal Lortie" de Pierre Legendre (Fayard et Champs Flammarion) et "Surveiller et punir" de Michel Foucault (Gallimard).
L'auteur invite ici les acteurs du droit criminel à élucider les liens unissant soigner et punir, à distinguer le champ de la psychiatrie de celui de la rationalité pénale et à mener à nouveaux frais une réflexion fondamentale sur la doctrine pénale. Si entre droit criminel et discours psychiatrique, il n'y a pas absorption ni même fusion, on n'en constate pas moins un travail d'infiltration de la raison psychiatrique et son émergence de fait dans la raison juridique moderne.
Qu'en est-il du droit criminel au moment où la psychiatrie diagnostique chez le contrevenant un sujet dépressif agissant sous l'influence de médicaments désinhibiteurs ? Que reste-t-il de ces notions essentielles, la volonté, l'intention coupable, la conscience, qui le fondaient jusque- là ? Comment imputer des actes à des sujets qui n'en sont plus ? Que vaut sur le plan juridique la concurrence de deux expertises psychiatriques partisanes ? La consommation de psychotropes est devenue courante, voire banale, favorisée par la multiplication et les redéfinitions constantes des maladies psychiatriques, catégorisées et répertoriées par le controversé "DSM, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux".
De ce fait, droit criminel et psychiatrie forment un entrelacs discursif censé déterminer la nature complexe d'un état d'esprit particulier, trancher entre nature intrinsèquement coupable de la conscience individuelle et l'état pathologique avéré par un comportement criminel. Livres en relations avec cet ouvrage : "Le crime du Caporal Lortie" de Pierre Legendre (Fayard et Champs Flammarion) et "Surveiller et punir" de Michel Foucault (Gallimard).
Qu'en est-il du droit criminel au moment où la psychiatrie diagnostique chez le contrevenant un sujet dépressif agissant sous l'influence de médicaments désinhibiteurs ? Que reste-t-il de ces notions essentielles, la volonté, l'intention coupable, la conscience, qui le fondaient jusque- là ? Comment imputer des actes à des sujets qui n'en sont plus ? Que vaut sur le plan juridique la concurrence de deux expertises psychiatriques partisanes ? La consommation de psychotropes est devenue courante, voire banale, favorisée par la multiplication et les redéfinitions constantes des maladies psychiatriques, catégorisées et répertoriées par le controversé "DSM, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux".
De ce fait, droit criminel et psychiatrie forment un entrelacs discursif censé déterminer la nature complexe d'un état d'esprit particulier, trancher entre nature intrinsèquement coupable de la conscience individuelle et l'état pathologique avéré par un comportement criminel. Livres en relations avec cet ouvrage : "Le crime du Caporal Lortie" de Pierre Legendre (Fayard et Champs Flammarion) et "Surveiller et punir" de Michel Foucault (Gallimard).