Il y a chaos mondial, non parce qu'il y aurait quantitativement plus d'insurrections, d'escarmouches, d'attentats terroristes, de micro-conflits, de rébellions qu'auparavant (durant la Guerre froide, par exemple), ni parce qu'il y aurait beaucoup plus de brigands, de rebelles, de dissidents que jadis. Il y a chaos mondial par absence de distinction claire entre la guerre et la paix - et de consensus sur ce qu'est la guerre elle-même. Entre la chute du mur de Berlin et les attentats du 11 septembre 2001, le monde a brutalement changé. Les frontières ont bougé ou disparu. La criminalité et le terrorisme ont évolué. Comment penser aujourd'hui les menaces nouvelles, ou subitement plus graves ? Comment analyser ? Comment prévoir ? A quoi faut-il que l'Europe se prépare aujourd'hui pour pouvoir affronter ces dangers qui émergent ? Comment pourrait-on arriver à faire mentir ce chef du Primer Comando de Capital (PCC), emprisonné à Rio de Janeiro, quand il affirme à l'instar de Dante, dans un entretien publié en fin d'ouvrage : "Perdez toute espérance, nous sommes tous en enfer !".
Il y a chaos mondial, non parce qu'il y aurait quantitativement plus d'insurrections, d'escarmouches, d'attentats terroristes, de micro-conflits, de rébellions qu'auparavant (durant la Guerre froide, par exemple), ni parce qu'il y aurait beaucoup plus de brigands, de rebelles, de dissidents que jadis. Il y a chaos mondial par absence de distinction claire entre la guerre et la paix - et de consensus sur ce qu'est la guerre elle-même. Entre la chute du mur de Berlin et les attentats du 11 septembre 2001, le monde a brutalement changé. Les frontières ont bougé ou disparu. La criminalité et le terrorisme ont évolué. Comment penser aujourd'hui les menaces nouvelles, ou subitement plus graves ? Comment analyser ? Comment prévoir ? A quoi faut-il que l'Europe se prépare aujourd'hui pour pouvoir affronter ces dangers qui émergent ? Comment pourrait-on arriver à faire mentir ce chef du Primer Comando de Capital (PCC), emprisonné à Rio de Janeiro, quand il affirme à l'instar de Dante, dans un entretien publié en fin d'ouvrage : "Perdez toute espérance, nous sommes tous en enfer !".