Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
Qu'il soit religieux, artistique, littéraire ou simplement culturel, le symbole occupe une place essentielle au cœur de l'expérience humaine. Signe...
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Résumé
Qu'il soit religieux, artistique, littéraire ou simplement culturel, le symbole occupe une place essentielle au cœur de l'expérience humaine. Signe d'une réalité qui dépasse l'objet immédiat, élaboration du langage qui ouvre à une dimension plus large, la figure symbolique est constitutive de la spécificité humaine. Pour l'anthropologie contemporaine, elle constitue comme un nœud ou un carrefour. Elle demande d'unir ce que celle-ci a souvent opposé : l'agir et l'être, le don d'une alliance et l'assimilation à un monde, la formation d'un lien social et la participation à un mode d'être.
Après les analyses qui ont développé une approche exclusivement éthique, voire ethnologique, du symbolique traditionnel, le temps est venu d'en esquisser une approche plus ouverte, plus compréhensive, sans pourtant avoir à restaurer une quelconque doctrine des archétypes. Passant par l'étude de quelques théories qui se sont imposées au cours du dernier demi-siècle, comme celles de M. Eliade et de C. Lévi-Strauss, l'ouvrage cherche à différencier l'innovation apportée par les symboles aussi bien des structures de la culture que des actes du discours, comme à distinguer un vrai symbole d'un symbole vrai.
Bien qu'elle ne traite pas expressément de leurs usages religieux, cette philosophie des symboles contribue à en discerner les conditions, les exigences et les limites.
Né en 1944, Yves Labbé a longtemps enseigné la philosophie et la théologie dans les instituts théologiques de l'ouest de la France. Devenu en 1991 professeur de philosophie à la Faculté de Théologie Catholique de Strasbourg (Université des Sciences Humaines), il y codirige un séminaire de théologie des religions. Parmi ses publications, on relève son Essai sur le monothéisme trinitaire (Cerf).