Le neutralisme au seuil de la guerre froide. Entre culture, pouvoir et relations internationales : l'affaire Gilson
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- Nombre de pages174
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.155 kg
- Dimensions11,0 cm × 17,0 cm × 1,0 cm
- ISBN978-2-7116-2847-6
- EAN9782711628476
- Date de parution19/09/2018
- ÉditeurVrin
Résumé
Alors que la troisième guerre mondiale semble imminente au printemps 1950, le journal L'Observateur plaide pour la neutralité européenne : "Le spectre de la guerre hante à nouveau ce continent ; mais des hommes qui refusent de désespérer ont tenté ces dernières années d'évoquer les moyens divers qui permettraient d'éviter à notre pays la dévastation matérielle et l'irréductible schisme qui résulteraient d'un éventuel conflit.
C'est ainsi que les mots neutralité et neutralisme ont été prononcés avec de plus en plus d'insistance engendrant études et polémiques." La plus célèbre de ces polémiques oppose frontalement, entre 1949 et 1951, Raymond Aron à Etienne Gilson, le journal Le Figaro au journal Le Monde, et donne jour à ce qui est connu sous le nom de "l'affaire Gilson". Deux intellectuels de premier plan échangent des arguments sur deux thèses inconciliables.
La France sera-t-elle "atlantique" ou "neutraliste" ? Il en va de l'équilibre de la IVe République, dont la politique intérieure et extérieure dépend étroitement de l'aide financière et militaire des Etats-Unis. Appuyé sur les archives de la présidence de Vincent Auriol, du Quai d'Orsay et des intellectuels les plus engagés dans la controverse, Raymond Aron, Waldemar Gurian, Hubert Beuve-Méry et Etienne Gilson, ce livre cherche à caractériser le neutralisme français sur le plan politique, diplomatique et culturel.
C'est ainsi que les mots neutralité et neutralisme ont été prononcés avec de plus en plus d'insistance engendrant études et polémiques." La plus célèbre de ces polémiques oppose frontalement, entre 1949 et 1951, Raymond Aron à Etienne Gilson, le journal Le Figaro au journal Le Monde, et donne jour à ce qui est connu sous le nom de "l'affaire Gilson". Deux intellectuels de premier plan échangent des arguments sur deux thèses inconciliables.
La France sera-t-elle "atlantique" ou "neutraliste" ? Il en va de l'équilibre de la IVe République, dont la politique intérieure et extérieure dépend étroitement de l'aide financière et militaire des Etats-Unis. Appuyé sur les archives de la présidence de Vincent Auriol, du Quai d'Orsay et des intellectuels les plus engagés dans la controverse, Raymond Aron, Waldemar Gurian, Hubert Beuve-Méry et Etienne Gilson, ce livre cherche à caractériser le neutralisme français sur le plan politique, diplomatique et culturel.
Alors que la troisième guerre mondiale semble imminente au printemps 1950, le journal L'Observateur plaide pour la neutralité européenne : "Le spectre de la guerre hante à nouveau ce continent ; mais des hommes qui refusent de désespérer ont tenté ces dernières années d'évoquer les moyens divers qui permettraient d'éviter à notre pays la dévastation matérielle et l'irréductible schisme qui résulteraient d'un éventuel conflit.
C'est ainsi que les mots neutralité et neutralisme ont été prononcés avec de plus en plus d'insistance engendrant études et polémiques." La plus célèbre de ces polémiques oppose frontalement, entre 1949 et 1951, Raymond Aron à Etienne Gilson, le journal Le Figaro au journal Le Monde, et donne jour à ce qui est connu sous le nom de "l'affaire Gilson". Deux intellectuels de premier plan échangent des arguments sur deux thèses inconciliables.
La France sera-t-elle "atlantique" ou "neutraliste" ? Il en va de l'équilibre de la IVe République, dont la politique intérieure et extérieure dépend étroitement de l'aide financière et militaire des Etats-Unis. Appuyé sur les archives de la présidence de Vincent Auriol, du Quai d'Orsay et des intellectuels les plus engagés dans la controverse, Raymond Aron, Waldemar Gurian, Hubert Beuve-Méry et Etienne Gilson, ce livre cherche à caractériser le neutralisme français sur le plan politique, diplomatique et culturel.
C'est ainsi que les mots neutralité et neutralisme ont été prononcés avec de plus en plus d'insistance engendrant études et polémiques." La plus célèbre de ces polémiques oppose frontalement, entre 1949 et 1951, Raymond Aron à Etienne Gilson, le journal Le Figaro au journal Le Monde, et donne jour à ce qui est connu sous le nom de "l'affaire Gilson". Deux intellectuels de premier plan échangent des arguments sur deux thèses inconciliables.
La France sera-t-elle "atlantique" ou "neutraliste" ? Il en va de l'équilibre de la IVe République, dont la politique intérieure et extérieure dépend étroitement de l'aide financière et militaire des Etats-Unis. Appuyé sur les archives de la présidence de Vincent Auriol, du Quai d'Orsay et des intellectuels les plus engagés dans la controverse, Raymond Aron, Waldemar Gurian, Hubert Beuve-Méry et Etienne Gilson, ce livre cherche à caractériser le neutralisme français sur le plan politique, diplomatique et culturel.