Le Naturien. Fac-similé de la collection complète du journal (1898) suivi de L'Ordre naturel, Clameurs libertaires antiscientifiques (1905) précédé de L'écologie en 1898

Par : Tanguy L'Aminot
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  • Nombre de pages34
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • Poids0.86 kg
  • Dimensions31,6 cm × 44,7 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-35821-112-3
  • EAN9782358211123
  • Date de parution24/05/2018
  • ÉditeurSandre (Editions du)

Résumé

"Comment ! jamais l'avilissement de l'Homme, de mon frère Esclave, n'a atteint un tel degré, même et surtout dans l'Antiquité, et je n'aurais pas le droit ni la force amoureuse de le démontrer ? Et d'opposer aux thrènes triomphaux des Bourgeois qui hurlent la gloire du Progrès, du Travail, etc., cette simple peinture qui dit : "Le voilà, votre progrès ! Le voilà, votre travailleur ! Vous en avez fait une brute, un être comme aucune civilisation n'en a jamais créé.
Alors les principes de 89 s'effondrent, voyons, avec toute la loquacité grandiloquente de Homais." [...] Soyez assuré qu'un jour j'aurai dans les mains, avec des moyens d'action, une force populaire terrible, et que si jamais cela m'arrive, je m'arrangerai de façon à ne pas laisser debout un seul pan de l'édifice bourgeois. Tout vaut mieux, même le retour à la barbarie, à la caverne primitive, qu'une pareille organisation sociale.
Si jamais je peux, je leur en foutrai, moi, aux Bourgeois, du Progrès, du Labeur, de la Justice, de l'Egalité, de la Liberté, comme ils l'entendent ; je leur apprendrai à laisser crever de faim les Artistes sincères, à exploiter les Ouvrières de façon à les précipiter au trottoir. Je leur en donnerai de l'Alcoolisme, de la Faim, de la Folie, de la Phtisie, des accidents de chemin de fer, des coups de grisou, des fusillades de mineurs, des tueries qui créent leur richesse ! Parole d'honneur, on devrait me couper le cou tout de suite, tant je compte détruire dans les cervelles populaires le très abrutissant mythe du Travail.
Etre un danger, un jour ! Quelle joie ! Aurai-je la force et la patience ?" Lettre de Jehan Rictus à Léon Bloy du 4 octobre 1900.
"Comment ! jamais l'avilissement de l'Homme, de mon frère Esclave, n'a atteint un tel degré, même et surtout dans l'Antiquité, et je n'aurais pas le droit ni la force amoureuse de le démontrer ? Et d'opposer aux thrènes triomphaux des Bourgeois qui hurlent la gloire du Progrès, du Travail, etc., cette simple peinture qui dit : "Le voilà, votre progrès ! Le voilà, votre travailleur ! Vous en avez fait une brute, un être comme aucune civilisation n'en a jamais créé.
Alors les principes de 89 s'effondrent, voyons, avec toute la loquacité grandiloquente de Homais." [...] Soyez assuré qu'un jour j'aurai dans les mains, avec des moyens d'action, une force populaire terrible, et que si jamais cela m'arrive, je m'arrangerai de façon à ne pas laisser debout un seul pan de l'édifice bourgeois. Tout vaut mieux, même le retour à la barbarie, à la caverne primitive, qu'une pareille organisation sociale.
Si jamais je peux, je leur en foutrai, moi, aux Bourgeois, du Progrès, du Labeur, de la Justice, de l'Egalité, de la Liberté, comme ils l'entendent ; je leur apprendrai à laisser crever de faim les Artistes sincères, à exploiter les Ouvrières de façon à les précipiter au trottoir. Je leur en donnerai de l'Alcoolisme, de la Faim, de la Folie, de la Phtisie, des accidents de chemin de fer, des coups de grisou, des fusillades de mineurs, des tueries qui créent leur richesse ! Parole d'honneur, on devrait me couper le cou tout de suite, tant je compte détruire dans les cervelles populaires le très abrutissant mythe du Travail.
Etre un danger, un jour ! Quelle joie ! Aurai-je la force et la patience ?" Lettre de Jehan Rictus à Léon Bloy du 4 octobre 1900.
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