Le mythe romantique de Merlin dans l'oeuvre d'Edgar Quinet

Par : Simone Bernard-Griffiths
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  • Nombre de pages682
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • Poids0.9 kg
  • Dimensions16,0 cm × 23,5 cm × 3,5 cm
  • ISBN2-7453-0050-4
  • EAN9782745300508
  • Date de parution27/09/1999
  • CollectionRomantisme et Modernités
  • ÉditeurHonoré Champion

Résumé

Le mythe de Merlin hante la vie entière et l'oeuvre de Quinet de la jeunesse à l'exil. Il trouve sa consécration, en 1860, dans l'épopée de Merlin l'Enchanteur. Cette dernière mérite d'être relue non seulement parce que, dans sa fascinante démesure elle incarne l'aspiration à l'impossible unité qui est l'une des postulations majeures du romantisme, mais aussi parce qu'elle constitue la seule recréation fictionnelle du mythe de Merlin, en France, au XIXe siècle.
Les amateurs de mythocritique pourront découvrir comment, s'inspirant de la structure ternaire du récit légué par la tradition, dans lequel Merlin revit sous le visage d'un prophète, d'un enchanteur, d'un enchanteur désenchanté, Quinet se livre à une triple palingénésie. Il s'approprie la légende de Merlin dont il fait un mythe du moi, d'un moi que l'exil ensevelit et coupe du monde ; un mythe de l'Ecriture puisqu'en lui s'inscrit en surimpression l'histoire même de la création mythologique tendue entre tradition et invention ; un mythe de l'histoire universelle enfin qui réfracte les Rayons et les Ombres d'une expérience politique et d'une philosophie de l'histoire.
Le mythe de Merlin hante la vie entière et l'oeuvre de Quinet de la jeunesse à l'exil. Il trouve sa consécration, en 1860, dans l'épopée de Merlin l'Enchanteur. Cette dernière mérite d'être relue non seulement parce que, dans sa fascinante démesure elle incarne l'aspiration à l'impossible unité qui est l'une des postulations majeures du romantisme, mais aussi parce qu'elle constitue la seule recréation fictionnelle du mythe de Merlin, en France, au XIXe siècle.
Les amateurs de mythocritique pourront découvrir comment, s'inspirant de la structure ternaire du récit légué par la tradition, dans lequel Merlin revit sous le visage d'un prophète, d'un enchanteur, d'un enchanteur désenchanté, Quinet se livre à une triple palingénésie. Il s'approprie la légende de Merlin dont il fait un mythe du moi, d'un moi que l'exil ensevelit et coupe du monde ; un mythe de l'Ecriture puisqu'en lui s'inscrit en surimpression l'histoire même de la création mythologique tendue entre tradition et invention ; un mythe de l'histoire universelle enfin qui réfracte les Rayons et les Ombres d'une expérience politique et d'une philosophie de l'histoire.
Dictionnaire George Sand
Simone Bernard-Griffiths, Pascale Auraix-Jonchière
Grand Format
38,00 €