Le mot juste. Des mots à l'essai aux mots a l'oeuvre
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- Nombre de pages178
- PrésentationBroché
- Poids0.26 kg
- Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 0,8 cm
- ISBN5552878540034
- EAN5552878540034
- Date de parution01/05/2006
- ÉditeurPresses Sorbonne Nouvelle
Résumé
Comment trouver le mot juste ? Telle est la question que se posent écrivains et chercheurs. Engagés conjointement dans la recherche du mot adéquat, ils se livrent chacun à une écriture critique, toujours partagée entre création et commentaire, œuvre et essai, justice et justesse. Mais le mot juste existe-t-il ? N'est-il pas plutôt à entendre comme un paradoxe qui admet et refuse dans le même temps toute parole ? Car parler ne suffit en effet peut-être jamais à dire ce que l'on voudrait dire. Loin de se limiter au seul problème lexical, s'interroger sur le mot juste dévient ainsi l'occasion de redéfinir l'acte d'écrire sinon d'en tracer une histoire renouvelée. Nœud dialectique, le mot juste ne semble laisser place dans ses tentatives qu'à une langue négative qui ne trouve pas ses mots. D'impropriétés en impropriétés, chercher le mot juste revient en définitive à mettre un nom pour en finir sans pour autant hélas parvenir à sortir de la page noire, là où toute langue ne se dit qu'à demi-mot. Parce que, depuis son impuissance fondatrice qu'il entend conjurer, le mot juste ne cesse d'adresser cette interrogation peut-être insoluble et si l'écriture était toujours l'écriture moins l'écriture ?
Comment trouver le mot juste ? Telle est la question que se posent écrivains et chercheurs. Engagés conjointement dans la recherche du mot adéquat, ils se livrent chacun à une écriture critique, toujours partagée entre création et commentaire, œuvre et essai, justice et justesse. Mais le mot juste existe-t-il ? N'est-il pas plutôt à entendre comme un paradoxe qui admet et refuse dans le même temps toute parole ? Car parler ne suffit en effet peut-être jamais à dire ce que l'on voudrait dire. Loin de se limiter au seul problème lexical, s'interroger sur le mot juste dévient ainsi l'occasion de redéfinir l'acte d'écrire sinon d'en tracer une histoire renouvelée. Nœud dialectique, le mot juste ne semble laisser place dans ses tentatives qu'à une langue négative qui ne trouve pas ses mots. D'impropriétés en impropriétés, chercher le mot juste revient en définitive à mettre un nom pour en finir sans pour autant hélas parvenir à sortir de la page noire, là où toute langue ne se dit qu'à demi-mot. Parce que, depuis son impuissance fondatrice qu'il entend conjurer, le mot juste ne cesse d'adresser cette interrogation peut-être insoluble et si l'écriture était toujours l'écriture moins l'écriture ?