Le monde qui reste
Par :Formats :
Disponible d'occasion :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages256
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.3 kg
- Dimensions14,2 cm × 20,5 cm × 1,9 cm
- ISBN978-2-35087-775-4
- EAN9782350877754
- Date de parution19/08/2021
- ÉditeurHéloïse d'Ormesson
Résumé
Tu étais un homme, mon père Charles Vergely a tout juste dix-sept ans lorsqu'il s'engage dans la Résistance en juillet 1940. Il est arrêté le 10 mars 1941 par la police militaire allemande. Torturé, emprisonné, jugé de façon expéditive et condamné à mort avec six autres de ses camarades, Charles Vergely est d'abord incarcéré à la prison du Cherche-Midi où il a, entre autres voisins de cellule, Honoré d'Estienne d'Orves.
Il est ensuite transféré à la prison de Fresnes, la "Filiale de l'Enfer", puis déporté au camp de Rheinbach en juin 1942, où une partie des prisonniers finissent décapités à la hache. Au lendemain d'un bombardement qui ravage le camp, il rejoint celui de Ludwigsburg au terme d'une "marche de la mort" de quarante-cinq jours. Il y voit quotidiennement des hommes se faire exécuter, d'autres mourir de fatigue ou de faim.
Lui-même ne pèse alors plus que trente-huit kilos. En février 1945, à la suite d'un autre bombardement, il est entassé avec une centaine d'hommes dans un wagon à bestiaux pour un ultime voyage vers la forteresse de Landsberg, une annexe du camp de Dachau, jusqu'à sa libération par les troupes alliées à la fin du mois de mai. Pierre Vergely est le fils de Charles.
Il est ensuite transféré à la prison de Fresnes, la "Filiale de l'Enfer", puis déporté au camp de Rheinbach en juin 1942, où une partie des prisonniers finissent décapités à la hache. Au lendemain d'un bombardement qui ravage le camp, il rejoint celui de Ludwigsburg au terme d'une "marche de la mort" de quarante-cinq jours. Il y voit quotidiennement des hommes se faire exécuter, d'autres mourir de fatigue ou de faim.
Lui-même ne pèse alors plus que trente-huit kilos. En février 1945, à la suite d'un autre bombardement, il est entassé avec une centaine d'hommes dans un wagon à bestiaux pour un ultime voyage vers la forteresse de Landsberg, une annexe du camp de Dachau, jusqu'à sa libération par les troupes alliées à la fin du mois de mai. Pierre Vergely est le fils de Charles.
Tu étais un homme, mon père Charles Vergely a tout juste dix-sept ans lorsqu'il s'engage dans la Résistance en juillet 1940. Il est arrêté le 10 mars 1941 par la police militaire allemande. Torturé, emprisonné, jugé de façon expéditive et condamné à mort avec six autres de ses camarades, Charles Vergely est d'abord incarcéré à la prison du Cherche-Midi où il a, entre autres voisins de cellule, Honoré d'Estienne d'Orves.
Il est ensuite transféré à la prison de Fresnes, la "Filiale de l'Enfer", puis déporté au camp de Rheinbach en juin 1942, où une partie des prisonniers finissent décapités à la hache. Au lendemain d'un bombardement qui ravage le camp, il rejoint celui de Ludwigsburg au terme d'une "marche de la mort" de quarante-cinq jours. Il y voit quotidiennement des hommes se faire exécuter, d'autres mourir de fatigue ou de faim.
Lui-même ne pèse alors plus que trente-huit kilos. En février 1945, à la suite d'un autre bombardement, il est entassé avec une centaine d'hommes dans un wagon à bestiaux pour un ultime voyage vers la forteresse de Landsberg, une annexe du camp de Dachau, jusqu'à sa libération par les troupes alliées à la fin du mois de mai. Pierre Vergely est le fils de Charles.
Il est ensuite transféré à la prison de Fresnes, la "Filiale de l'Enfer", puis déporté au camp de Rheinbach en juin 1942, où une partie des prisonniers finissent décapités à la hache. Au lendemain d'un bombardement qui ravage le camp, il rejoint celui de Ludwigsburg au terme d'une "marche de la mort" de quarante-cinq jours. Il y voit quotidiennement des hommes se faire exécuter, d'autres mourir de fatigue ou de faim.
Lui-même ne pèse alors plus que trente-huit kilos. En février 1945, à la suite d'un autre bombardement, il est entassé avec une centaine d'hommes dans un wagon à bestiaux pour un ultime voyage vers la forteresse de Landsberg, une annexe du camp de Dachau, jusqu'à sa libération par les troupes alliées à la fin du mois de mai. Pierre Vergely est le fils de Charles.