Le monde mesuré. Dispositifs de l'exploration à l'âge des Lumières

Par : Philippe Despoix
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  • Nombre de pages272
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.425 kg
  • Dimensions15,2 cm × 22,2 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-600-01013-0
  • EAN9782600010139
  • Date de parution01/10/2005
  • CollectionBibliothèque des Lumières
  • ÉditeurDroz

Résumé

Le monde mesuré rend compte des pratiques d'exploration de l'inconnu à l'âge des Lumières, en particulier des programmes européens de circumnavigation des années 1770-80, et, partant, analyse le discours qui s'y appliqua. Pour le déchiffrer, Philippe Despoix examine les a priori scientifiques de la technique d'orientation géographique de ces entreprises qui parachèvent alors la carte du monde ; la répercussion que donnent à ces dernières les relations imprimées et richement illustrées circulant en Europe ; les déplacements sémantiques, avec l'usage naissant de termes tels qu'"indigène", "civilisation" ou "Européen", que ces pratiques induisent ; finalement il étudie les représentations esthétiques et littéraires dont elles sont l'objet.
Tout un ensemble de figures nouvelles s'en dégage en effet : l'artisan horloger et ses chronomètres marins faisant concurrence au pouvoir de l'astronome royal ; le voyageur auteur de sa relation qui, tel Bougainville, Cook ou Forster, détrône l'ancien compilateur ; l'indigène des mers du Sud, introduit comme sujet anthropologique ; mais également le publie européen auquel ce discours de la découverte s'adresse désormais plus qu'aux monarques ou aux savants.
l'approche comparée enseigne que les différentes représentations - scientifiques, médiatiques, fictionnelles - liées à ces pratiques exploratoires se répondent et allient les termes du savoir et du pouvoir pour défaire ceux de la souveraineté traditionnelle.
Le monde mesuré rend compte des pratiques d'exploration de l'inconnu à l'âge des Lumières, en particulier des programmes européens de circumnavigation des années 1770-80, et, partant, analyse le discours qui s'y appliqua. Pour le déchiffrer, Philippe Despoix examine les a priori scientifiques de la technique d'orientation géographique de ces entreprises qui parachèvent alors la carte du monde ; la répercussion que donnent à ces dernières les relations imprimées et richement illustrées circulant en Europe ; les déplacements sémantiques, avec l'usage naissant de termes tels qu'"indigène", "civilisation" ou "Européen", que ces pratiques induisent ; finalement il étudie les représentations esthétiques et littéraires dont elles sont l'objet.
Tout un ensemble de figures nouvelles s'en dégage en effet : l'artisan horloger et ses chronomètres marins faisant concurrence au pouvoir de l'astronome royal ; le voyageur auteur de sa relation qui, tel Bougainville, Cook ou Forster, détrône l'ancien compilateur ; l'indigène des mers du Sud, introduit comme sujet anthropologique ; mais également le publie européen auquel ce discours de la découverte s'adresse désormais plus qu'aux monarques ou aux savants.
l'approche comparée enseigne que les différentes représentations - scientifiques, médiatiques, fictionnelles - liées à ces pratiques exploratoires se répondent et allient les termes du savoir et du pouvoir pour défaire ceux de la souveraineté traditionnelle.
Intermédialités. No 20, Automne 2012
Philippe Despoix, Marion Froger, Philippe Manevy, François Albera, Frédérique Berthet
E-book
8,99 €