Le monde de Zola. Les Rougon-Macquart au-delà de l’hérédité

Par : Thierry Haustgen

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  • Nombre de pages308
  • PrésentationBroché
  • Poids0.467 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN979-10-309-0565-6
  • EAN9791030905656
  • Date de parution06/03/2025
  • ÉditeurOrizons

Résumé

L'oeuvre d'Emile Zola a été élaborée quelques années avant les débuts de la psychanalyse, ce qui a fait apparaître la psychologie de ses personnages comme dépassée. C'est méconnaître que l'environnement y occupe une place aussi importante que la théorie de la dégénérescence. Une relecture des vingt volumes du cycle romanesque des Rougon-Macquart, publiés entre 1871 et 1893, permet de restituer l'originalité de descriptions qui, loin d'être datées, concernent l'ensemble des perturbations mentales, jusqu'à nos jours.
A côté des classiques évocations de l'hystérie et de l'alcoolisme, on y rencontre des troubles moins étudiés. Les obsessions de Lazare Chanteau voisinent avec le stress post-traumatique de Maurice Levasseur. Les dépressions suicidaires de Claude Lantier et du Docteur Pascal côtoient le délire de Madame Chanteau. On découvre l'idéalisme passionné de l'abbé Mouret et d'Etienne Lander, trente ans avant sa description par les psychiatres.
Le narcissisme d'Eugène Rougon, la psychopathie d'Antoine Macquart et d'Aristide Saccard, illustrent le passage du tempérament à la personnalité. En pleine Belle Epoque, Zola éclaire le développement et la transmission de ces affections par l'articulation entre un terrain héréditaire et des facteurs de stress environnementaux. Il anticipe ainsi les données de l'épigénétique du XXIe siècle.
L'oeuvre d'Emile Zola a été élaborée quelques années avant les débuts de la psychanalyse, ce qui a fait apparaître la psychologie de ses personnages comme dépassée. C'est méconnaître que l'environnement y occupe une place aussi importante que la théorie de la dégénérescence. Une relecture des vingt volumes du cycle romanesque des Rougon-Macquart, publiés entre 1871 et 1893, permet de restituer l'originalité de descriptions qui, loin d'être datées, concernent l'ensemble des perturbations mentales, jusqu'à nos jours.
A côté des classiques évocations de l'hystérie et de l'alcoolisme, on y rencontre des troubles moins étudiés. Les obsessions de Lazare Chanteau voisinent avec le stress post-traumatique de Maurice Levasseur. Les dépressions suicidaires de Claude Lantier et du Docteur Pascal côtoient le délire de Madame Chanteau. On découvre l'idéalisme passionné de l'abbé Mouret et d'Etienne Lander, trente ans avant sa description par les psychiatres.
Le narcissisme d'Eugène Rougon, la psychopathie d'Antoine Macquart et d'Aristide Saccard, illustrent le passage du tempérament à la personnalité. En pleine Belle Epoque, Zola éclaire le développement et la transmission de ces affections par l'articulation entre un terrain héréditaire et des facteurs de stress environnementaux. Il anticipe ainsi les données de l'épigénétique du XXIe siècle.