Unique personnage du roman, L. s'adresse au lecteur. Lui raconte son existence blafarde, son quotidien désenchanté, ses tentatives d'adhésion au monde qui l'entoure, un monde oppressant, effrayant et féroce. Appelé à exercer ses fonctions de narrateur, il s'extrait de la réalité sordide du monde autour pour se plonger dans l'espace fictionnel des histoires à inventer. Et il invente des histoires, des histoires de vies, des histoires de vie puisées dans la vraie vie, qui n'est jamais très loin, en mettant en scène des personnages en prise directe avec le monde d'aujourd'hui, sous l'emprise de ce monde.
De manière consentie ou contre son gré, chaque existence s'inscrit dans son rapport au monde. Parallèlement, chaque existence s'évade de ce dernier et exerce sa liberté dans l'imaginaire. Entre réel et imaginaire, comment exister, trouver sa place, parvenir à un équilibre ? Ce roman de nouvelles se présente comme une sorte de mise en abime où, à l'intérieur du roman s'intègrent de petites histoires indépendantes, qui sont une échappatoire, une porte de sortie, une issue de secours pour s'extraire du monde.
En même temps, chacune de ces histoires, qui s'est voulue une évasion, pour un homme prisonnier du monde qui l'entoure, prend racine dans la réalité. Aucune n'échappe à la réalité du monde autour. Le coeur du roman est alimenté par deux artères : le réel et l'imaginaire, qui, tour à tour, s'épousent et se repoussent, leur dualité signant leur incapacité à se défaire l'un de l'autre. Leur entrelacement souligne tous les paradoxes de la narration : passer par l'imaginaire pour atteindre le réel ; se réfugier dans l'imaginaire pour fuir le réel ; cuisiner le réel pour nourrir l'imaginaire.
Autant de contradictions pour faire battre le coeur de ce roman.
Unique personnage du roman, L. s'adresse au lecteur. Lui raconte son existence blafarde, son quotidien désenchanté, ses tentatives d'adhésion au monde qui l'entoure, un monde oppressant, effrayant et féroce. Appelé à exercer ses fonctions de narrateur, il s'extrait de la réalité sordide du monde autour pour se plonger dans l'espace fictionnel des histoires à inventer. Et il invente des histoires, des histoires de vies, des histoires de vie puisées dans la vraie vie, qui n'est jamais très loin, en mettant en scène des personnages en prise directe avec le monde d'aujourd'hui, sous l'emprise de ce monde.
De manière consentie ou contre son gré, chaque existence s'inscrit dans son rapport au monde. Parallèlement, chaque existence s'évade de ce dernier et exerce sa liberté dans l'imaginaire. Entre réel et imaginaire, comment exister, trouver sa place, parvenir à un équilibre ? Ce roman de nouvelles se présente comme une sorte de mise en abime où, à l'intérieur du roman s'intègrent de petites histoires indépendantes, qui sont une échappatoire, une porte de sortie, une issue de secours pour s'extraire du monde.
En même temps, chacune de ces histoires, qui s'est voulue une évasion, pour un homme prisonnier du monde qui l'entoure, prend racine dans la réalité. Aucune n'échappe à la réalité du monde autour. Le coeur du roman est alimenté par deux artères : le réel et l'imaginaire, qui, tour à tour, s'épousent et se repoussent, leur dualité signant leur incapacité à se défaire l'un de l'autre. Leur entrelacement souligne tous les paradoxes de la narration : passer par l'imaginaire pour atteindre le réel ; se réfugier dans l'imaginaire pour fuir le réel ; cuisiner le réel pour nourrir l'imaginaire.
Autant de contradictions pour faire battre le coeur de ce roman.