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Durant le week-end de Piqua, le village de Three Pines s'anime le temps d'une grande chasse aux oeufs. Mais une fois la nuit tombée, le monde des vivants se mêle à celui des morts. Lorsque Armand Gamache arrive le lendemain, l'inspecteur-chef de la Sûreté du Québec découvre une scène de crime des plus inhabituelles. Dans la vieille maison abandonnée des Hadley, où il a déjà failli perdre la vie, une séance de spiritisme, organisée pour libérer la demeure du mal qu'elle recèle, s'est terminée de façon tragique.
Un corps sans vie git à terre, celui d'une participante apparemment morte de peur. Mais Gamache a appris à se méfier des apparences. 11 sait que le décor de carte postale de la petite bourgade des Cantons-de-l'Est cache d'inavouables secrets. Il sait que l'explosion de vie du printemps dissimule des pulsions de mort. Il sait que l'un des siens est sur le point de le trahir. Dans cette nouvelle enquête, les lecteurs de Louise Penny retrouveront avec bonheur l'inspecteur-chef Gamache, sa veste de tweed impeccable, son "Sté délicieusement suranné, son physique de bon vivant, ses longues promenades méditatives, et cette façon de se tenir debout quand tout le monde pense qu'il est sur le point de tomber.
Canada, policier
Après "Sous la glace" puis "Nature morte", j'avais hâte de retourner dans le si joli village de Three Pines ou se déroulent toujours des meurtres qui n'en ont pas l'air.
Car, encore une fois, la calme communauté est endeuillée. Heureusement, Clara veille. La si gentille Clara, artiste douée à ses heures, si clairvoyante, soupirs..... comme j'aimerai être comme elle une fois à la retraite, un jour, re-soupirs....
Mais l'inspecteur Gamache a lui aussi des problèmes : une vieille affaire de contentieu avec un supérieur vient lui gâcher ses méditations forestières.
Un troisième opus vraiment réussi : les personnages sont bien campés et le coupable introuvable ; qui plus est, il y a une seconde intrigue dans l'intrigue qui nous en apprend plus sur Armand.
Seul bémol : la traduction. Je ne sais pas vous, mais personnellement, je ne mange pas de "beigne". Au pire, j'imagine des protagonistes se les envoyant "dans la gueule". Evidemment, j'ai bien compris qu'il s'agissait de beignets, mais peut-être dit-on "beigne" dans la Belle Province.
L'image que je retiendrai :
Celle de la maison "hantée", décor envoûtant de cette série policière et ou se déroule un meurtre, cette fois-ci, sous couvert de spiritisme. La dite-maison en devient un personnage.