Le mode de vie impérial. Vie quotidienne et crise écologique du capitalisme

Par : Ulrich Brand, Markus Wissen

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages337
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.348 kg
  • Dimensions13,5 cm × 19,1 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-89596-394-3
  • EAN9782895963943
  • Date de parution02/09/2021
  • CollectionHumanités
  • ÉditeurLux Editeur
  • TraducteurNicolas Calvé
  • PréfacierEric Pineault

Résumé

Dans le mode de vie impérial qui est le nôtre, à ce stade avancé du capitalisme marqué par l'impératif de la croissance, les moindres détails du quotidien, la construction de notre identité comme société et comme individus, tout repose sur la constitution d'un ailleurs où nos entreprises exploitent la force de travail comme elles ne peuvent le faire ici, et où nous faisons disparaître nos déchets et fructifier nos surplus.
Cette dynamique impériale est alimentée au quotidien par mille désirs anodins : l'acquisition d'un véhicule neuf grâce au crédit facile, la consommation de fruits et de légumes exotiques ou hors-saison, l'achat d'un ordinateur plus performant. Des habitudes qui ne sont plus l'apanage des pays dits "développés", mais que les pays non occidentaux adoptent aussi, accélérant et exacerbant à leur tour les inégalités et l'externalisation des conséquences écologiques et sociales de cette logique dévastatrice.
L'humanité et la biosphère atteignent aujourd'hui leurs limites et ne pourront bientôt plus fournir l'ailleurs qui nous permet de maintenir ce train de vie à l'origine des crises écologique, économique et politique. Les tentatives de remédier à ces crises pour préserver ce mode de vie se multiplient, mais n'est-ce pas ce dernier qui pose justement problème ?
Dans le mode de vie impérial qui est le nôtre, à ce stade avancé du capitalisme marqué par l'impératif de la croissance, les moindres détails du quotidien, la construction de notre identité comme société et comme individus, tout repose sur la constitution d'un ailleurs où nos entreprises exploitent la force de travail comme elles ne peuvent le faire ici, et où nous faisons disparaître nos déchets et fructifier nos surplus.
Cette dynamique impériale est alimentée au quotidien par mille désirs anodins : l'acquisition d'un véhicule neuf grâce au crédit facile, la consommation de fruits et de légumes exotiques ou hors-saison, l'achat d'un ordinateur plus performant. Des habitudes qui ne sont plus l'apanage des pays dits "développés", mais que les pays non occidentaux adoptent aussi, accélérant et exacerbant à leur tour les inégalités et l'externalisation des conséquences écologiques et sociales de cette logique dévastatrice.
L'humanité et la biosphère atteignent aujourd'hui leurs limites et ne pourront bientôt plus fournir l'ailleurs qui nous permet de maintenir ce train de vie à l'origine des crises écologique, économique et politique. Les tentatives de remédier à ces crises pour préserver ce mode de vie se multiplient, mais n'est-ce pas ce dernier qui pose justement problème ?