Le Miroir des simples âmes anéanties

Par : Marguerite Porete
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  • Nombre de pages264
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.302 kg
  • Dimensions13,2 cm × 20,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-84137-374-1
  • EAN9782841373741
  • Date de parution19/03/2020
  • CollectionAtopia
  • ÉditeurMillon
  • TraducteurClaude Louis-Combet
  • PréfacierEmilie Zum Brunn

Résumé

De l'auteur de ce livre, on ne sait presque rien. Elle s'appelait Marguerite Porete, dite parfois Marguerite de Hainaut. Elle était probablement entrée en béguinage, à Valenciennes, dans la deuxième moitié du xiiie siècle. Son texte lui valut la persécution de l'Inquisition. Le livre, d'abord interdit fut brûlé publiquement. Arrêtée, questionnée, condamnée, Marguerite Porete finit sur le bûcher, le 1er juin 1310, à Paris.
Le Miroir des simples âmes, dont le manuscrit avait été découvert en 1867 mais faussement attribué à Marguerite de Hongrie, ne fut publié dans sa langue d'oïl, qu'en 1946. Tout ignoré qu'il fut, aussi bien des érudits que des âmes pieuses, ce texte nous apparaît aujourd'hui comme une oeuvre majeure de la mystique occidentale. D'une sensibilité théologique proche de celle de Maître Eckhart, il développe, en une écriture magnifique, les thèmes les plus élevés de la spiritualité contemplative : le renoncement à l'identité propre, l'anéantissement de l'esprit dans la lumineuse ténèbre de la divinité, la communion au Dieu inidentifiable, la pure mélodie de l'âme amoureuse.
Sauvé comme par miracle des braises du bûcher, le livre de Marguerite Porete témoigne admirablement de la hauteur métaphysique et de la charge affective de la mystique rhéno-flamande du xive siècle.
De l'auteur de ce livre, on ne sait presque rien. Elle s'appelait Marguerite Porete, dite parfois Marguerite de Hainaut. Elle était probablement entrée en béguinage, à Valenciennes, dans la deuxième moitié du xiiie siècle. Son texte lui valut la persécution de l'Inquisition. Le livre, d'abord interdit fut brûlé publiquement. Arrêtée, questionnée, condamnée, Marguerite Porete finit sur le bûcher, le 1er juin 1310, à Paris.
Le Miroir des simples âmes, dont le manuscrit avait été découvert en 1867 mais faussement attribué à Marguerite de Hongrie, ne fut publié dans sa langue d'oïl, qu'en 1946. Tout ignoré qu'il fut, aussi bien des érudits que des âmes pieuses, ce texte nous apparaît aujourd'hui comme une oeuvre majeure de la mystique occidentale. D'une sensibilité théologique proche de celle de Maître Eckhart, il développe, en une écriture magnifique, les thèmes les plus élevés de la spiritualité contemplative : le renoncement à l'identité propre, l'anéantissement de l'esprit dans la lumineuse ténèbre de la divinité, la communion au Dieu inidentifiable, la pure mélodie de l'âme amoureuse.
Sauvé comme par miracle des braises du bûcher, le livre de Marguerite Porete témoigne admirablement de la hauteur métaphysique et de la charge affective de la mystique rhéno-flamande du xive siècle.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Mathilde Le GuayDecitre Part-Dieu
5/5
Miroir, mon beau miroir....
Tandis que l'Inquisition imposait l'unité par les pires procédés inhumains, une "Béguine" écrivait cette merveille pour tenter d'approcher l'Un par ses propres modestes moyens et partager sa démarche avec ses semblables...Toute la pureté et la vulnérabilité de la quete authentique de vérité et d'égalité dans l'amour de Dieu s'exprime en ce cri du coeur, versus la barbarie de l'autoritarisme uniformisant d'un pouvoir en pleine déliquescence qui faisait rage à l'époque : la tension de cette opposition n'a pas faibli.... Regardons-nous, en ce miroir... ( dont le titre complet était : "Miroir des ames simples et anéanties et qui seulement demeurent en vouloir et désir d'Amour"..)
Tandis que l'Inquisition imposait l'unité par les pires procédés inhumains, une "Béguine" écrivait cette merveille pour tenter d'approcher l'Un par ses propres modestes moyens et partager sa démarche avec ses semblables...Toute la pureté et la vulnérabilité de la quete authentique de vérité et d'égalité dans l'amour de Dieu s'exprime en ce cri du coeur, versus la barbarie de l'autoritarisme uniformisant d'un pouvoir en pleine déliquescence qui faisait rage à l'époque : la tension de cette opposition n'a pas faibli.... Regardons-nous, en ce miroir... ( dont le titre complet était : "Miroir des ames simples et anéanties et qui seulement demeurent en vouloir et désir d'Amour"..)