Le miroir de l'aveugle

Par : Ahillèas Kyriakidis
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  • Nombre de pages130
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.235 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN979-10-93103-66-2
  • EAN9791093103662
  • Date de parution01/06/2020
  • ÉditeurLe miel des anges
  • TraducteurHélène Zervas
  • TraducteurMichel Volkovitch

Résumé

Ahillèas Kyriakidis, né en 1946, traducteur virtuose de Queneau, Perec, Echenoz, Salinger, Borges et beaucoup d'autres, est en même temps un nouvelliste et un essayiste réputé, dont les oeuvres dialoguent et jouent avec ses traductions, ses lectures, les musiques et les films qu'il aime. Selon lui, ses fictions affichent toutes un sourire mélancolique ; elles "jalousent le cinéma" ; elles "flirtent avec l'absurde" ; elles s'attachent à miner le réalisme.
La réalité dans ces pages, en effet, se trouve brouillée à plus d'un titre, détournée vers le fantastique par des images décalées, insolites, et par une écriture hardie, tantôt sèche, tantôt souplement méandreuse. Mais l'oeuvre de Kyriakìdis n'est pas seulement un jeu savant et raffiné : la complexité du dispositif— et l'humour qui affleure un peu partout — sont en même temps un exorcisme, un rempart contre une angoisse bien réelle.
Celle, par exemple, de la solitude et de l'enfermement, qui transparaît un peu partout. Et si l'ensemble de ces histoires, avec leurs clins d'ail aux oeuvres du passé, constitue une oeuvre-mémoire, n'est-ce pas que la perte de mémoire y apparaît comme le comble de l'horreur ?
Ahillèas Kyriakidis, né en 1946, traducteur virtuose de Queneau, Perec, Echenoz, Salinger, Borges et beaucoup d'autres, est en même temps un nouvelliste et un essayiste réputé, dont les oeuvres dialoguent et jouent avec ses traductions, ses lectures, les musiques et les films qu'il aime. Selon lui, ses fictions affichent toutes un sourire mélancolique ; elles "jalousent le cinéma" ; elles "flirtent avec l'absurde" ; elles s'attachent à miner le réalisme.
La réalité dans ces pages, en effet, se trouve brouillée à plus d'un titre, détournée vers le fantastique par des images décalées, insolites, et par une écriture hardie, tantôt sèche, tantôt souplement méandreuse. Mais l'oeuvre de Kyriakìdis n'est pas seulement un jeu savant et raffiné : la complexité du dispositif— et l'humour qui affleure un peu partout — sont en même temps un exorcisme, un rempart contre une angoisse bien réelle.
Celle, par exemple, de la solitude et de l'enfermement, qui transparaît un peu partout. Et si l'ensemble de ces histoires, avec leurs clins d'ail aux oeuvres du passé, constitue une oeuvre-mémoire, n'est-ce pas que la perte de mémoire y apparaît comme le comble de l'horreur ?