Le ministère du Travail et de la Sécurité sociale. De la Libération au début de la Ve République

Par : Bruno Béthouart

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  • Nombre de pages365
  • PrésentationBroché
  • Poids0.615 kg
  • Dimensions16,5 cm × 24,0 cm × 2,7 cm
  • ISBN2-7535-0327-3
  • EAN9782753503274
  • Date de parution01/10/2006
  • CollectionPour une histoire du travail
  • ÉditeurPU Rennes
  • PréfacierClaude Chetcuti

Résumé

Le ministère du Travail et de la Sécurité sociale est soucieux de mettre en œuvre le programme du Conseil national de la Résistance portant sur la protection sociale, les nationalisations. Il s'attache également à encourager le retour à la pratique des conventions collectives et à renforcer la démocratie participative par le biais des délégués du personnel et des comités d'entreprise. Durant les années 1950, de nouveaux paramètres tels que la demande de formation professionnelle, l'émergence du chômage, la nécessité d'une politique d'aménagement du territoire et le déficit de la Sécurité sociale sont pris en compte avec plus ou moins de succès par les ministres qui se succèdent rue de Grenelle : à une gestion administrée, dirigiste succède une approche plus libérale sans que les orientations initiales ne soient fondamentalement remises en cause.
Le général de Gaulle choisit de maintenir à son poste le républicain populaire Paul Bacon en 1958, renforce le poids de l'exécutif en matière d'intervention sociale mais tend à limiter les attributions du ministère du Travail. L'examen des relations avec l'environnement proche tant ministériel que parlementaire ou syndical permet de mesurer ces évolutions. La radioscopie de l'administration centrale fait découvrir parmi les hauts fonctionnaires de fortes personnalités, notamment féminines, qui marquent l'histoire de ce ministère de la Libération aux débuts de la Ve République.
Le ministère du Travail et de la Sécurité sociale est soucieux de mettre en œuvre le programme du Conseil national de la Résistance portant sur la protection sociale, les nationalisations. Il s'attache également à encourager le retour à la pratique des conventions collectives et à renforcer la démocratie participative par le biais des délégués du personnel et des comités d'entreprise. Durant les années 1950, de nouveaux paramètres tels que la demande de formation professionnelle, l'émergence du chômage, la nécessité d'une politique d'aménagement du territoire et le déficit de la Sécurité sociale sont pris en compte avec plus ou moins de succès par les ministres qui se succèdent rue de Grenelle : à une gestion administrée, dirigiste succède une approche plus libérale sans que les orientations initiales ne soient fondamentalement remises en cause.
Le général de Gaulle choisit de maintenir à son poste le républicain populaire Paul Bacon en 1958, renforce le poids de l'exécutif en matière d'intervention sociale mais tend à limiter les attributions du ministère du Travail. L'examen des relations avec l'environnement proche tant ministériel que parlementaire ou syndical permet de mesurer ces évolutions. La radioscopie de l'administration centrale fait découvrir parmi les hauts fonctionnaires de fortes personnalités, notamment féminines, qui marquent l'histoire de ce ministère de la Libération aux débuts de la Ve République.
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