Le métier d'otage

Par : Alain Bosquet

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  • Nombre de pages149
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.105 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,1 cm
  • ISBN2-07-038844-1
  • EAN9782070388448
  • Date de parution03/02/1994
  • CollectionFolio
  • ÉditeurFolio

Résumé

Ce récit -qui est aussi une satire et une sorte de pamphlet- commence par ces phrases: " Deux centième jour de ma captivité ! Je compte, je recompte. Je ne peux pas me tromper. Je me trompe. Je suis normal, je suis équilibré: je me le redis. Je dois me le redire sans cesse. En six mois, j'ai vécu plusieurs vies. Je distingue entre le réel et le flou. Mon esprit est intact: non, il s'est dilaté, au point que mon crâne en éclate. " A la fin du récit on trouve ces phrases-ci: " Je ne garde aucune tendresse pour ma patrie: démocratie de la lâcheté, spectacle permanent, décadence de luxe. Il n'est pas raisonnable de penser ainsi, mais qui oserait exiger un autre comportement de moi ? J'ai été un prisonnier convenable: pourquoi serais-je un homme libre comme les autres ? Je m'arroge le droit de remettre en cause mon être le plus profond, et en même temps, l'ensemble de mes contemporains. J'ai mal à ma planète, ce qui est trop vaste: j'ai mal avant tout à mon Europe et à ma France. " La confession de cet otage -héros lamentable d'aujourd'hui- s'achève ainsi: " Très calme, je voudrais appartenir à une autre civilisation que la mienne. "
Ce récit -qui est aussi une satire et une sorte de pamphlet- commence par ces phrases: " Deux centième jour de ma captivité ! Je compte, je recompte. Je ne peux pas me tromper. Je me trompe. Je suis normal, je suis équilibré: je me le redis. Je dois me le redire sans cesse. En six mois, j'ai vécu plusieurs vies. Je distingue entre le réel et le flou. Mon esprit est intact: non, il s'est dilaté, au point que mon crâne en éclate. " A la fin du récit on trouve ces phrases-ci: " Je ne garde aucune tendresse pour ma patrie: démocratie de la lâcheté, spectacle permanent, décadence de luxe. Il n'est pas raisonnable de penser ainsi, mais qui oserait exiger un autre comportement de moi ? J'ai été un prisonnier convenable: pourquoi serais-je un homme libre comme les autres ? Je m'arroge le droit de remettre en cause mon être le plus profond, et en même temps, l'ensemble de mes contemporains. J'ai mal à ma planète, ce qui est trop vaste: j'ai mal avant tout à mon Europe et à ma France. " La confession de cet otage -héros lamentable d'aujourd'hui- s'achève ainsi: " Très calme, je voudrais appartenir à une autre civilisation que la mienne. "
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