Le mépris de la cour. La littérature anti-aulique en Europe (XVIe-XVIIe siècles)

Par : Nathalie Peyrebonne, Alexandre Tarrête, Marie-Claire Thomine
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  • Nombre de pages331
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.586 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN979-10-231-0590-2
  • EAN9791023105902
  • Date de parution17/05/2018
  • CollectionCahiers V.L. Saulnier
  • ÉditeurPU Paris-Sorbonne

Résumé

Face à l'émergence de la société de cour, telle que Norbert Elias l'a analysée, les écrivains hésitent entre fascination et dénonciation. Avec ironie et parfois cynisme, la poésie, les narrations, le théâtre dépeignent à la fois les attraits et les dangers de la vie curiale. Face aux traités qui enseignent comment réussir dans le monde, de Castiglione à Gracian, fleurit aussi une littérature du refus ou de la satire, qui vilipende les valeurs de la cour et fait l'éloge de la retraite ou appelle à la révolte.
Bien des oeuvres sont traversées par ces deux postulations contradictoires, hésitant entre la recherche d'une morale adaptée aux contraintes sociales et la tentation de la fuite loin des cours corrompues et corruptrices. La publication de l'ouvrage classique d'Antonio de Guevara, Le Mespris de la cour et l'éloge de la vie rustique (1539), puis ses traductions en France (1542) et en Europe, a cristallisé un thème déjà très vivant dans la littérature antique puis médiévale : celui de la satire du milieu urbain, des sphères du pouvoir et de la cour, conjuguée à l'éloge d'une vie simple, "médiocre" et rustique.
Cette topique morale et politique traverse ensuite toute l'Europe, de la Renaissance à l'Age classique.
Face à l'émergence de la société de cour, telle que Norbert Elias l'a analysée, les écrivains hésitent entre fascination et dénonciation. Avec ironie et parfois cynisme, la poésie, les narrations, le théâtre dépeignent à la fois les attraits et les dangers de la vie curiale. Face aux traités qui enseignent comment réussir dans le monde, de Castiglione à Gracian, fleurit aussi une littérature du refus ou de la satire, qui vilipende les valeurs de la cour et fait l'éloge de la retraite ou appelle à la révolte.
Bien des oeuvres sont traversées par ces deux postulations contradictoires, hésitant entre la recherche d'une morale adaptée aux contraintes sociales et la tentation de la fuite loin des cours corrompues et corruptrices. La publication de l'ouvrage classique d'Antonio de Guevara, Le Mespris de la cour et l'éloge de la vie rustique (1539), puis ses traductions en France (1542) et en Europe, a cristallisé un thème déjà très vivant dans la littérature antique puis médiévale : celui de la satire du milieu urbain, des sphères du pouvoir et de la cour, conjuguée à l'éloge d'une vie simple, "médiocre" et rustique.
Cette topique morale et politique traverse ensuite toute l'Europe, de la Renaissance à l'Age classique.
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